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L'express de Madagascar | Madagascar | 11/03/2016 | Lire l'article original
La prise en charge de l’insuffisance rénale en passe de connaître une évolution. Possibilité de la greffe de rein à la fin de cette année à Madagascar. Une lueur d’espoir pour les personnes ayant besoin de greffe de rein. La Société malgache de la néphrologie s’est réveillée de son sommeil. Elle semble être très déterminée à franchir le pas vers la réalisation de la transplantation rénale, cette année.
« Dans notre programme, la première greffe de rein devrait être effectuée vers la fin de l’année », précise le Professeur Lova Randriamanantsoa, secrétaire général de la SMN et chef du service de la Néphrologie au sein du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA), lors de la célébration de la Journée mondiale du rein, le jeudi 10 mars au DLC Anosy.
Pour atteindre cet objectif, ces spécialistes envisagent de présenter le projet de loi relatif à ce procédé médical, au Conseil des ministres ensuite au niveau de l’Assemblée Nationale et du Sénat, au mois de mai.
« La greffe ne peut être effectuée, sans une loi à la base », poursuit le Professeur.
Ce projet a vu le jour en 2011, avec l’inscription d’une loi cadre au Code de la santé et au Code de déontologie. Côté technique, le plateau opératoire du CHU d’Anosiala a déjà été validé par des spécialistes internationaux pour réaliser la greffe.
Quelques néphrologues malgaches ont suivi également des formations à l’étranger, en marge de ce projet. Le vote de ce projet de loi est alors la dernière étape pour permettre aux milliers de Malgaches atteints de problèmes rénaux de se soigner.
À Madagascar, selon les estimations, 8 000 à 10 000 personnes sont atteintes d’insuffisance rénale. 130 malades seulement ont accès à l’hémodialyse, actuellement. Une quinzaine de patients ayant subi une greffe de rein, sont contrôlés au niveau du CHU JRA, actuellement. La hausse du coût des traitements condamne plusieurs malades à se passer des traitements nécessaires. Une dialyse coûte 3 000 000 d’ariary par mois et c’est un traitement à vie. Le coût de la greffe varie de 69 573 145 ariary ou 20 000 euros à 695 731 450 ariary ou 200 000 euro, selon les pays. Pour ce projet, le tarif reste encore indéterminé. Ceci dépendra des prix des médicaments à importer, selon les médecins.
Si l’État valide la réalisation de la transplantation rénale à Madagascar, l’évacuation sanitaire ne sera plus obligatoire. Les personnes atteintes de cette maladie auront plus de chance de se soigner. Il est toutefois nécessaire de bien étudier les lois qui vont autoriser cette greffe, pour éviter les trafics d’organe, évoqués maintes fois ces derniers temps, malgré l’inexistence de preuve tangible.
Miangaly Ralitera
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