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Midi Madagasikara | Madagascar | 18/03/2016 | Lire l'article original
Hier, à J+2 de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, quelques 1.502.293 enfants de moins de 5 ans ont été vaccinés dans toute l’île, selon les chiffres avancés par la Direction du Programme Elargi de la Vaccination (DPEV). Soit un taux de couverture nationale de 31% dont 51% pour Analamanga et 5% pour Melaky. « Ce faible taux pour la région du Melaky s’explique par les difficultés en matière de communication puisque des téléphones portables sont utilisés pour rendre compte de la réalité sur le terrain.
Nous sommes en relation en temps réel avec l’équipe locale », explique le docteur Marius Rakotomanga DPEV. Pour cette septième édition, 4.869.468 enfants sont ciblés. À noter que cette infection virale très contagieuse entraîne une paralysie irréversible que le médecin appelle paralysie flasque aiguë ou PFA. « Depuis le début de cette campagne, 17 cas de PFA ont été recensés dont 8 pour le district de Beloha. Après l’analyse faite par l’Institut Pasteur de Madagascar, aucun de ces PFA n’a été enregistré comme polio. Dans plusieurs cas, la sous-nutrition en a été la cause », selon toujours le DPEV.
Des refus des parents. À cause des rumeurs qui circulent sur les conséquences de ce vaccin, certains parents refusent de faire vacciner leurs enfants. « Plusieurs écoles sont touchées par ce refus comme c’est le cas dans quelques écoles catholiques, quelques écoles privées, … Puis, les agents de santé locaux ainsi que les autorités rencontrent les parents pour leur fournir des explications, les informer et les sensibiliser à propos de ce vaccin. Au final, ils acceptent », explique le docteur Marius Rakotomanga. À lui de poursuivre « les pays développés utilisent ce même vaccin. De plus, tout vaccin devrait avoir l’approbation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et arrive à Madagascar par le biais de l’Unicef ». Par rapport à la fréquence de la vaccination, le responsable explique que « certains pays africains arrivent à la 15e édition avant d’arrêter la campagne qui se fait suite à l’évaluation de l’OMS ». Pour la Grande Ile, après l’autre campagne prévue pour le mois d’avril, l’OMS et l’Unicef feront une évaluation. Leur verdict déterminera si il faut ou non continuer la vaccination contre la poliomyélite.
Nirina Rasoanaivo
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