Le défi en Afrique, ce sont les mots de la Marocaine Raja Aghzadi, professeur en chirurgie viscérale et cancérologique, c’est la santé de la population, qui se retrouve souvent à devoir faire face à de « nouvelles pathologies », sur fond de mutation virale, avec chaque année le « nom bizarre » d’une de ces mystérieuses maladies, le virus Zika par exemple...

Sans parler de ces « maladies chroniques qui plombent notre système de santé, nous bousculent et vont plus vite que toutes les décisions politiques ». Et ce que l’on ne dit pas toujours, c’est que nous avons fini par développer une sorte de « résistance aux antibiotiques », ce qui signifie que l’on aura plus ou moins de mal à traiter les « microbes qui nous tomberont dessus », en plus de faire avec des « infrastructures obsolètes ».

Et toujours selon Raja Aghzadi, on ne parle encore que très peu des maladies mentales ou de ces « 700000 médicaments falsifiés, que l’on vend surtout en Afrique ».L’Afrique doit encore faire face au paludisme, ou à ce que l’on appelle les « maladies hydriques, liées à la consommation d’une eau contaminée, et qui correspondent à 50% des lits d’hôpitaux en Afrique.

Théodora SY SAMBOU

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