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L'express de Madagascar | Madagascar | 21/03/2016 | Lire l'article original
Le taux de vaccination du BCG est faible. Le calendrier de vaccination a été modifié pour assurer l’immunisation de tous les enfants contre la tuberculose. Aider à mieux prévenir la tuberculose. L’âge de vaccination du Bacille de Calmette et Guérin ou BCG n’est plus limité au 45e jour après la naissance. Sur recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce vaccin devrait pouvoir être injecté jusqu’au 11e mois de l’enfant.
L’objectif de ce nouveau calendrier serait d’assurer la vaccination de tous les enfants à Madagascar contre la tuberculose. « Le taux de couverture vaccinale du BCG est très faible, chez nous, selon le bilan de 2015. Il est dépassé de loin par le DTCoq et la polio », précise le Dr Ratoto, Adjoint technique au niveau de la Direction du Programme Élargi de Vaccination, joint au téléphone hier.
Rupture de stock
Selon le Dr Marius Louis Rakotomanga, directeur de la DPEV, le vaccin du BCG n’a pas été modifié malgré ce nouveau planning.
« Se faire vacciner du BCG jusqu’à 11 mois n’aura pas d’impact sur la santé de l’enfant », précise-t-il. Et le Dr Ratoto de continuer que « si l’enfant est déjà en contact avec le microbe et qu’il reçoit ce vaccin, sa défense est plus renforcée ».
Ce faible taux de vaccination est très élevé dans les milieux ruraux. À Ranohira, dans la région d’Ihorombe, le taux de couverture vaccinale du BCG était de 60% seulement en 2015. « La plupart des mères de famille de notre village accouchent en dehors du centre de santé à cause de l’éloignement du lieu d’habitation par rapport à la maternité. Elles n’amènent leurs enfants à l’hôpital qu’au-delà de la date limite de vaccination. Ainsi, ces derniers ne reçoivent pas la dose d’immunité contre la tuberculose », explique le Dr Dauphin Radesy, Médecin Chef du centre de santé de base niveau II à Ranohira. Dans les zones enclavées, les enfants ne peuvent espérer que les campagnes de vaccination de masse pour recevoir cette immunisation.
Ce faible taux de vaccination en 2015 ne se repose pas seulement sur cette pratique des mères dans les milieux ruraux. Sachant qu’en 2015, la rupture de stock du BCG au niveau des centres de santé publics, durant deux mois de suite a eu de l’impact. Les enfants nés pendant cette rupture n’ont pas été vaccinés contre la tuberculose non plus.
Les responsables de la DPEV rassurent que cette lacune ne se reproduira pas cette année.
Ce calendrier vaccinal a été appliqué depuis le mois de février. Une note de service sortirait à partir de cette semaine, pour renforcer son application.
Miangaly Ralitera
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