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Sidwaya | Burkina Faso | 27/02/2006 | Lire l'article original
Cet appel a suscité un espoir au représentant des lépreux,
Yacouba Barry, qui au nom des autres malades, se voyaient abandonnés.
Pour preuve, 14 millions de malades ont pu être guéris ces 25 dernières
années, a martelé Jacques Wandaogo. Pour le ministre de la Santé
Alain Yoda, la journée est une aubaine pour sensibiliser le grand public
aux problèmes liés à la lutte contre la lèpre à
savoir, le développement des activités d’éducation
sanitaire auprès des populations, la stigmatisation liée à
la maladie, le dépistage volontaire, la formation des agents de santé
pour renforcer et améliorer leurs compétences dans la prise en
charge précoce de la maladie. Au Burkina Faso, la lèpre reste
une maladie révélatrice de la pauvreté et des mauvaises
conditions de vie. Sur le plan mondial, plus d’une dizaine de millions
de personnes ont été guéries de la maladie durant les deux
dernières décennies. Le nombre de nouveaux cas reste stable avec
en moyenne, un nouveau cas tout es les minutes soit plus d’un demi million
de cas par an malheureusement. 15% de ces nouveaux cas sont des enfants de moins
de 15 ans tandis que 2 à 3 millions des malades présentent des
séquelles invalidantes.
Les pays les plus touchés par la lèpre sont entre autres l’Inde,
le Brésil, la république démocratique du Congo, le Népal,
la Tanzanie, le Mozambique, Madagascar, l’Angola et la République
centrafricaine. En Afrique, la lèpre est présente avec 47 079
cas enregistrés en 2005 soit un taux de prévalence de 0,69 pour
10 000 habitants. Au Burkina Faso l’objectif d’élimination
de la lèpre pour 10 000 habitants, a été atteint en 1994.
Au cours de l’année 2005, 852 nouveaux cas de lèpre ont
été enregistrés dont 110 présentant des infirmités
visibles.
Les malades déclarés guéris au cours de 2005 sont au nombre
de 631, tandis que l’année 2006, 740 malades suivent un traitement.
Les prévalences varient de 0,5 cas pour 10 000 dans les districts de
Boussé, Titao et Saponé et 2,5 cas pour 10 000 habitants dans
les districts sanitaires de Batié, Diébougou et Gaoua.
Jean-Victor Ouedraogo
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