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Radio Okapi | Congo-Kinshasa | 05/04/2016 | Lire l'article original
Les autorités sanitaires de l’ancienne province du Kasaï-Occidental ont renforcé, depuis trois jours, la surveillance épidémiologique dans les zones de santé de Lwiza et Kamako pour contenir l’épidémie de fièvre jaune, déclarée depuis décembre dernier en Angola voisin. Elles affirment avoir notifié deux cas suspect de fièvre jaune dans la zone de santé de Kamonia et trois autres dans celle de Tshikapa (Kasaï).
Des échantillons prélevés dans la zone de santé de Tshikapa ont été expédiés à l’Institut National de Recherches Biomédicales (INRB), à Kinshasa.
Deux autres cas suspects de fièvre jaune ont été notifiés dans la zone de santé de Lwambo, au poste de Lwiza et ces échantillons ont également été expédiés, la semaine dernière, dans la capitale.
Hormis les mesures de surveillance, un plan de contingence est en élaboration pour éviter la propagation de l'épidémie.
En mars dernier, le ministre de la Santé publique, Félix Kabange Numbi, avait indiqué que les cas avérés de fièvre jaune sont « des cas d’importation » qui seraient venus d’Angola.
Le ministre avait recommandé, en outre, aux habitants des provinces frontalières de l’Angola d’observer des mesures d’hygiène, notamment l’assainissement du milieu pour éviter la multiplication des moustiques Aedes qui transmettent la fièvre jaune.
La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés. Le terme « jaune » fait référence à la jaunisse présentée par certains patients.
Il n’y a pas de traitement spécifique de la fièvre jaune. Le traitement en est symptomatique et vise à réduire les symptômes pour le confort du patient.
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