La situation dure depuis plus d’une semaine. Les médicaments utilisés pour le traitement contre le cancer sont actuellement en rupture de stock. Au ministère de la Santé, on affirme qu’un plan de secours a été mis sur pied.

Il s’agit d’utiliser les stocks présents dans les hôpitaux régionaux, explique une source au ministère. Si ce stock est épuisé, le ministère achètera alors les médicaments concernés du secteur privé.

Le ministère de la Santé n’a, à ce stade, pas voulu expliquer les circonstances dans lesquelles une telle situation s’est produite. Mais selon des recoupements, ce n’est qu’il y a deux semaines que les officiers ont réalisé que le stock de médicaments contre le cancer s’épuisait. Et, à ce jour, les nouvelles commandes n’ont toujours pas été livrées.

Toutefois, aucune information sur la date à laquelle la commande a été passée, ni sur les marques de médicaments importés. Dans les milieux concernés, on fait comprendre que la livraison devrait être faite vers la fin du mois.

Entre-temps, dans les hôpitaux, c’est la grogne du côté des patients. Une habitante des basses Plaines-Wilhems, dont la mère est atteinte d’un cancer, explique qu’elle s’est rendue à la pharmacie de l’hôpital Victoria, à Candos, lundi 18 avril. Elle devait récupérer des médicaments pour sa mère. Sauf que la pharmacienne lui a fait comprendre qu’il n’y en avait plus.

« Je lui ai dit qu’il ne nous restait qu’un seul comprimé. La dame m’a répondu que ma mère était chanceuse d’avoir au moins un comprimé car d’autres patients sont sans médication depuis plusieurs jours... »

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