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L'express de Madagascar | Madagascar | 18/04/2016 | Lire l'article original
Le paludisme est encore à craindre sur les Hautes Terres Centrales. La maladie y a fait plusieurs victimes cette année. Dix décès et des centaines de malades en trois mois. Tel est le bilan des victimes du paludisme dans le Centre Hospitalier de Référence du District (CHRD) à Ambohimahasoa, dans la région de la Haute Matsiatra, selon un responsable de cet hôpital, ayant requis l’anonymat, samedi. « En janvier, cinq malades sur trois cents sont décédés. En février, il y en a eu deux et trois en mars. Ce n’est pas encore une épidémie, mais on peut affirmer que le nombre de victimes du paludisme est en hausse par rapport à l’an dernier », s’est-il inquiété.
Ambohimahasoa figure sur la liste des villes des Hautes Terres Centrales où le paludisme a augmenté cette année. Le Programme National de la Lutte contre le Paludisme (PNLP) a fait récemment des interventions dans les districts d’Ambalavao et de Fianarantsoa II, suite à des cas de paludisme.
Un responsable du PNLP rapporte également que quelques malades ont été confirmés atteints du paludisme autochtone à Mahitsy et à Antananarivo.
Cette maladie, avec des symptômes tels que la forte fièvre et le tremblement, ne devrait plus faire autant de victimes sur les Hauts Plateaux de nos jours. Elle y serait en phase d’élimination car les moustiques vecteurs du paludisme n’y résisteraient pas, selon les explications des techniciens du PNLP.
Le directeur du PNLP, le Professeur Arsène Ratsimbarison, a même avoué avoir omis les campagnes d’éradication dans plusieurs villes des Hautes Terres Centrales pour cette raison.
« Le taux du paludisme est très faible et ne représente plus de danger dans le centre actuellement. C’est pourquoi, on n’y a pas distribué de moustiquaires imprégnés. On se concentre plus sur les surveillances et des investigations sur chaque cas », a-t-il souligné.
Miangaly Ralitera
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