Selon Pr. Bakayoko-Ly Ramata, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la recherche et l'innovation technologique constituent des leviers importants de croissance et de développement d’un pays. Le Programme d’Appui Stratégique à la Recherche Scientifique (PASRES), en partenariat avec la Société Ivoirienne de Parasitologie et de Mycologie (SIPAM), organise la première édition du prix Pasres du jeune chercheur en parasitologie. Le lancement officiel de ce prix d’une valeur de 2 millions de Fcfa a eu lieu, le jeudi 21 avril, à Abidjan-Plateau.

Selon Pr. Bakayoko-Ly Ramata, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la recherche et l'innovation technologique constituent des leviers importants de croissance et de développement d’un pays. Car, la valorisation des résultats et produits de la recherche présente un potentiel de création d’emplois. De ce point de vue, la recherche en parasitologie et disciplines associées est susceptible d’apporter une contribution déterminante au bien-être des populations vivant en région tropicale trop souvent exposées aux infections parasitaires.

« L’institution de ce prix par le Pasres en partenariat avec la Sipam stimule les progrès futurs de la recherche en parasitologie en encourageant les jeunes chercheurs (moins de 40 ans) au leadership, à la culture du mérite et de l’excellence dans les spécialités respectives », a-t-elle indiqué.

Dr. Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du Pasres, a rappelé que le programme Pasres qui est le fruit de la coopération ivoiro-suisse, a été mis en place en 2007. Depuis sa mise en place, ce sont 162 projets de recherche pour un montant cumulé de plus d’un milliard de francs Cfa qui ont été financés.

Il s’agit du prix du jeune inventeur en ingénierie et technologie, du prix Pasres/Lasse en Sociologie, des prix Pasres/Soachim en Chimie. Avant d’ajouter que ce prix vise à susciter une saine émulation entre les jeunes chercheurs et contribuera à améliorer la qualité de la production scientifique en Côte d’Ivoire. Il a également pour ambition de contribuer à une meilleure visibilité des résultats de la recherche en parasitologie, mycologie et entomologie et mettre en place un cadre promotionnel des produits de la recherche.

Pour Pr. Adougbrin Koffi, président de la Sipam, l’Afrique située dans la ceinture inter tropicale, est un terrain privilégié des affections parasitaires. Les populations sont constamment infectées par les parasites qui demeurent la première cause d’invalidité et de mortalité. Elles limitent ainsi l’épanouissement du potentiel humain en empêchant les populations affectées de tirer profit des fruits de leur travail. Aussi dira-t-il, la recherche pourrait aider à trouver des réponses durables aux problèmes de santé publique causés par lesdites infections.

La clôture des dossiers de candidatures est prévue le 31 juillet 2016, à 17h.

Alain Zama

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