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L'express de Madagascar | Madagascar | 23/04/2016 | Lire l'article original
Les victimes mortelles de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) se réduisent. Il reste toutefois l’une des maladies les plus meurtrières à Madagascar. Fait contradictoire. L’effectif des personnes décédées, suite à l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) au sein des services de santé, a tendance à diminuer ces cinq dernières années. « Le taux de mortalité a dépassé les 40% avant 2011.
En 2015, il est arrivé à 35%, selon les statistiques sanitaires », a précisé le Dr Sonya Andrianabela, assistante technique du Programme national de lutte contre les maladies non transmissibles, au sein du ministère de la Santé publique et Présidente de l’Association de médecine physique et de réadaptation de Madagascar, hier. « On peut en déduire que les prises en charge s’améliorent dans les services de santé », continue ce médecin.
Toutefois, un taux de mortalité de 35% est encore élevé. On ne devrait pas, de ce fait, minimiser la garde face à cette maladie de l’hypertension artérielle. D’ailleurs, l’ancien directeur de l’IPM, le Professeur Christophe Rogier a mentionné, dans une interview parue dans le Journal l’express de Madagascar le 24 décembre 2014, que « les maladies non transmissibles comme le diabète et l’hypertension artérielle qui, avec le tabagisme, provoquent des maladies cardiovasculaires comme les AVC ou les infarctus sont la première cause de mortalité à Madagascar ».
Rajeunir
D’autre part, les personnes atteintes de l’AVC s’accroissent au sein des centres de santé actuellement. Au Centre Hospitalier Universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHU JRB), par exemple, presque la moitié des personnes hospitalisées sont victimes de cette maladie, selon l’estimation des neurologues auprès de ce CHU. « La capacité d’accueil de notre service n’arrive plus à gérer les besoins. On est obligé de répartir les patients dans d’autres services », appuie le Dr Julien Razafimahefa, neurologue au CHU JRB.
Le rajeunissement des victimes de l’AVC est aussi un fait marquant. « Normalement, l’AVC attaque les personnes de la soixantaine. Actuellement, l’âge moyen des malades est de 50 ans », rajoute ce spécialiste de la maladie du système nerveux.
Ces faits sont dus, notamment, à certaine négligence. A l’instar du non pris en charge de l’HTA ou la suspension des traitements. Or, « le traitement de la HTA doit se faire à vie », souligne le Dr Julien Razafimahefa. La perte brutale d’une fonction cérébrale, rétablie en moins de 24 heures, est, aussi un signe alarmant. « Son rebondissement pourrait être fatale », explique les médecins.
Il suffit d’avoir un mode de vie sain pour prévenir cette maladie. « Effectuer des sports, manger des fruits et légumes, éviter les huiles animales, le tabagisme et l’alcool, consommer moins de sel » conseillent les médecins.
Cinq jours de rencontres
Le congrès de l’Association de médecine physique et de réadaptation de Madagascar (AMPRM) se tiendra à Toamasina pendant cinq jours. Du 25 au 30 avril, les membres de l’AMPRM organiseront des dépistages de la HTA, diverses sensibilisations, et des conférences, dans cette ville.
Miangaly Ralitera
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