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Revue de presse de Santé tropicale

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Nouveaux médicaments : les petits importateurs envisagent une grève de la faim

L'Express | Maurice | 13/05/2016 | Lire l'article original

« Ridicule ! » « Insensé ! » « On nous prend pour des vaches à lait qu’il faut traire. » C’est ainsi que les importateurs de médicaments qualifient la décision du ministère de la Santé d’imposer des frais d’enregistrement pour tous nouveaux médicaments à partir du 1er juillet. Excédés de ne pas être entendus, ces petits importateurs regroupés sous la Small and Medium Pharmaceutical Imports Association envisagent de recourir à une grève de la faim si le ministère persiste. « Car c’est le pain qui sera enlevé de notre bouche si ces règlements sont appliqués », clament-ils.

Selon la Government Notice n°47 de 2016, avant d’importer un médicament et de l’enregistrer, le ministère de la Santé va ponctionner Rs 2 500 pour les frais de dossier dudit enregistrement aux importateurs. Frais qui sont non remboursables. De plus, pour chaque nouveau médicament, l’importateur devra s’acquitter de Rs 5 000 de frais d’enregistrement. Enregistrement qui devra être annuellement renouvelé contre la somme de Rs 2 000. Il en sera de même pour les nouveaux médicaments fabriqués localement.

À ces règlements s’ajoutent d’autres frais « encore plus cocasses », selon un pharmacien importateur. Si le laboratoire étranger fabriquant un médicament décide d’étendre la date de péremption d’un produit, l’importateur local devra payer Rs 2 000. Si le laboratoire étranger décide de délocaliser sa production dans un autre pays, l’importateur devra s’acquitter de Rs 2 000.

De même, si le fabricant commercialise un analgésique et qu’il commercialise ensuite le même produit sous forme d’effervescent, par exemple, l’importateur local devra se délester encore une fois de Rs 2 000. Si le laboratoire étranger modifie le nom commercial de son médicament, l’importateur local aura à casquer Rs 2 000.
Risques d’annulation
Ce n’est pas tout. Si le fabricant modifie la taille de son produit, le design de la boîte ou le design intérieur de celui-ci ou même de son type d’emballage ou de son étiquetage, l’importateur devra dans chacun de ces cas de figure mettre la main à la poche et verser Rs 1 000 au ministère de la Santé.

Lors d’une réunion que les importateurs ont eue avec les cadres du ministère de la Santé, on leur a fait comprendre qu’ils n’avaient qu’à faire passer ces frais aux fabricants étrangers. Or, le marché mauricien est si petit que les laboratoires préféreraient tout bonnement annuler leurs commandes sur l’île. « Et si toutefois le laboratoire se montre disposé à régler ces taxes, le prix du médicament sera plus fort et ce sont les malades qui seront pénalisés », disent les importateurs.

Un autre importateur fait ressortir que ces taxes vont entraîner une pénurie de certains médicaments importés généralement une fois l’an. « Je pense à la cyclophosphamide qui est importée généralement pour les malades du cancer. La commande est si petite annuellement qu’il l’annulera sans doute plutôt que d’aller payer autant pour l’enregistrer. »

Un autre importateur souligne que c’est le service au public qui en pâtira. Il ajoute que ces règlements vont faire le jeu des quelques gros importateurs-détaillants et les petits seront obligés de fermer boutique. « Les gros importateurs auront le monopole et pourront pratiquer le prix qu’ils veulent ou même faire des réductions à qui ils veulent », soutient Siddique Khodabocus, secrétaire de l’association. Il avance que l’association a envoyé deux lettres à l’actuel ministre de la Santé pour solliciter une rencontre avec lui mais elle attend toujours d’être reçue. Siddique Khodabocus fait aussi appel au Premier ministre pour que toute cette question de frais d’enregistrement soit revue.

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