A en croire Dr Pinard, magnétologue, le taux de prévalence national tourne autour de 12%. Et d’ici 2030, le nombre de patient souffrant de la maladie pourrait être évalué à un milliard. « La drépanocytose tue, il est temps de prendre des précautions », c’est le signal fort lancé par le président de l’association Green Light, Abdul Bamba, qui a annoncé ce vendredi 27 mai Abidjan Cocody, la tenue des journées de lutte contre la drépanocytose les 18 et 19 juin à Abidjan, au sein de l’hôtel communal de ladite ville.

Maladie du sang, transmissible de façon héréditaire (du père et de la mère) et se manifestant généralement par des douleurs osseuses et l’anémie, la drépanocytose, selon le président de Green Light demeure encore très peu connue du grand public. Pourtant, dit-il, elle, est la première la maladie génétique au monde et en net progression dans le pays. « En Côte d’Ivoire, le nombre de malade qui était à 2 millions en 2008 est passé à 3,5 millions à ce jour. Et il n’y a pas de politique nationale de lutte contre la maladie », a-t-il déclaré. C’est pour cette raison que son équipe a décidé de lancer ces journées. Qui permettront de sensibiliser les personnes vivant avec cette maladie sur les comportements et les habitudes à avoir dans la société et les actions à mener pour se créer un univers d’épanouissement. Car, un drépanocytaire est dispensé du sport et d’autres exercices physiques, de la natation. Le malade est aussi beaucoup fragile et parfois soumis à des railleries. Des facteurs qui aggravent, Dr Jean Paul Pinard, la douleur du patient.

A en croire Dr Pinard, magnétologue, le taux de prévalence national tourne autour de 12%. Et d’ici 2030, le nombre de patient souffrant de la maladie pourrait être évalué à un milliard.

« J’ai découvert la drépanocytose par hasard en Côte d’Ivoire. Ma spécialité c’est l’appareil musculo-squelettique, les infections neurologiques etc. j’ai traité une petite fille il y a deux ans de cette maladie dont les symptômes sont similaires à la polyarthrite juvénile que j’ai l’habitude de rencontrer. Au bout de trois à quatre heures de traitement la patiente a commencé à se sentir bien lorsque je lui demandais son état », a expliqué ce médecin qui fait savoir que les premiers résultats de sa thérapie ont été publiés dans la revue scientifique de Côte d’Ivoire avec le concours des Prs Sanogo et Ouattara, respectivement dermatologue et chimiste.

Dr Jean Paul Pinard Il affirme que sa méthode de traitement des maladies (magnétothérapie) est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1972. Et le président de l’association Green light Abdul Bamba, également drépanocytaire SS bénéficie de ses soins. Cependant, ce dernier révèle qu’il n’y a pas un remède total contre la maladie actuellement. Ce qui est possible c’est « le greffe des cellules souches ». Une opération qui vaut 5 millions Fcfa.

Kamagaté Issouf

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