Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
L'intelligent d'Abidjan | Côte d'Ivoire | 02/06/2016 | Lire l'article original
Le laboratoire Pharma 5, en collaboration avec la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique va mettre en place (Côte d’Ivoire), un nouveau protocole pour la prise en charge de l’affection de l’hépatite C. Afin de familiariser les médecins, praticiens et pharmaciens à cette nouvelle méthodologie, une formation a leur été "distillée" le lundi 30 mai 2016, dans un hôtel au Plateau, par un grand spécialiste, en l’occurrence le professeur Moustapha Benazzouss, expert mondialement reconnu en gastro-entérologie, venu du Maroc. « La place du couple Sofosbuvir+Daklatasvir dans la prise en compte de l’hépatite C », tel fut le thème autour duquel s’est effectuée ladite formation.
Lors de son allocution, Pr. Benazzouss a souligné que le VIH autour duquel il y a un tapage médiatique et une mobilisation exceptionnelle ne touche qu’environ 30 à 40 millions de personnes dans le monde dont la plupart en Afrique subsaharienne. Alors que les données épidémiologiques actuelles évaluent les infections hépatites à environ 130 à 170 millions de personnes dont la grande majorité se trouve en Afrique et en Asie. Et ce sont plus de 1,4 million de personnes qui en décèdent chaque année en Afrique. Les chiffres, selon l’expert, sont donc alarmants. Il faut savoir qu’une hépatite est une inflammation du foie causée par des substances toxiques, ou par des virus (majorité des cas). A ce jour, 5 virus provoquant une infection ciblée et une inflammation du foie ont été identifiés. Ces virus, désignés par les lettres A, B, C, D, et E, diffèrent par leur mode de transmission (féco-orale pour les virus A et E ; parentérale pour les virus B et C) et leur agressivité. Le virus de l’hépatite C (VHC) a été identifié en 1989 comme l’agent majeur des hépatites post-transfusionnelles antérieurement désignées sous le nom « d’hépatites non-A, non-B ».
Sa guérison est affirmée par l’absence de détection du virus dans le sang au-delà de 6 mois après l’infection aiguë et la présence d’anticorps anti-VHC. Il est admis que seuls 15 à 35% des hépatites C aiguës, symptomatiques ou non, vont évoluer vers une guérison, alors que 65 à 85% des patients infectés vont développer une infection chronique. Celle-ci peut conduire à une dégradation progressive du foie, conduisant à une cirrhose. D’où l’intérêt de nouvelles prises en charge. Ainsi, si la monothérapie, selon Pr. Benazzouss, était prisée auparavant, la tendance aujourd’hui est à l’association de plusieurs molécules comme le Sofos+Dakla. Une association, qui sera à coût abordable, grâce à l’intervention de l’Etat ivoirien à travers la Nouvelle PSP. Il a indiqué que la combinaison de ces deux molécules offrait aujourd’hui un confort thérapeutique des plus importants pour les nombreux malades.
OG
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux