Plusieurs centaines de mères se sont rendues le lundi 20 juin au sein de l’hôpital général de Bonoua avec leurs enfants pour se faire dépister et soigner contre les maladies respiratoires. Sous plusieurs bâches dressées dans la cour de cet établissement sanitaire, elles y ont été reçues par un personnel médical bénévole afin de recevoir des conseils avisés et soins appropriés pour elles-mêmes et leurs progénitures.

La séance prévue pour durer du lundi 20 au jeudi 23 juin est une initiative de l’organisation non gouvernementale : « Association Graine d’Ivoire et Santé » (AGIS). Pour la présente campagne, qui fait suite à celle de décembre 2015,ce sont un peu plus du millier d’enfants qui devraient être dépistés, soignés et leurs mères éduquées, sensibilisées et formées aux bonnes pratiques et conduites idoines pour un meilleur suivi de leurs enfants. Parce que, indique Dr. Aboubacar Sylla, le président de l’ONG, devant l’engouement et la mobilisation des populations au cours de la campagne précédente, de nombreux enfants et mères n’ont pu être satisfaits pour des contraintes de temps et de programme.

L’urgence d’une mobilisation commune et effective contre les infections respiratoires chez l’enfant a amené les différents intervenants à la cérémonie officielle d’ouverture à plaider pour un soutien à l’ONG. A commencer par le ministère de la santé et de l’hygiène publique dont le représentant, Dr. Désiré Kouamé, a réaffirmé le soutien technique et logistique de la tutelle. Mieux, le conseiller technique chargé des ONG a promis à l’organisation la subvention de son ministère pour ses prochaines actions. Et ce, au vu de ses résultats probants sur le terrain de la prise en charge et de la sensibilisation. Aussi, a-t-il déclaré, « vous constituez une bonne graine au niveau des ONG qui exercent au sein du ministère ».

Tour à tour, le représentant du maire de Bonoua, le directeur de l’hôpital et Mme Claudine Kouadio de la fondation Orange, ont salué l’action de « AGIS » et promis leur soutiens, chacun à son niveau, à l’organisation. Au vu des résultats et surtout des défis futurs à relever, Dr. Sylla en appelle aux soutiens tous azimuts pour réaliser une lutte efficace contre « ces affections respiratoires qui tuent toutes les 35 secondes un enfant dans le monde ».Ce qui peut se faire à travers des gestes simples liés à l’hygiène de vie des mères et de leurs enfants de 0 à 5 ans.

ARSÈNE KANGA

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