« Le bon sens veut que le gouvernement gèle le shift system dans les hôpitaux en attendant la Commission conciliation et médiation.» C’est ce qu’a déclaré le syndicaliste Radhakrishna Sadien, le mercredi 15 juin. En effet, le litige portant sur le shift system est devant cette commission, avait indiqué, la veille, le Dr Waseem Ballam, président de la Medical and Health Officers’ Association (MHOA).

Lors d’une conférence de presse aux côtés du Dr Waseem Ballam et d’autres médecins, le président de la Government Services Employees’ Association a dit « soutenir totalement » le combat de la MHOA. Il prône le dialogue.

De son côté, le président de la MHOA a précisé que son syndicat n’est pas contre le système de rotation, ni contre le recrutement des médecins au chômage. « C’est faux de dire que nous ne sommes pas d’accord avec le shift system. »

Contre quoi les membres de la MHOA s’insurgent-ils alors ? Il s’agit de « la façon unilatérale de faire » du ministère de la Santé qui a « imposé » ce système. « Nous voulons des conditions de travail adéquates et des horaires corrects. » Le travail d’un médecin, a souligné le syndicaliste, est « délicat » et ne peut donc se comparer à celui d’autres grades d’employés.

Le Dr Dushyant Parmanand, président de la Government Medical and Dental Officers, a, lui, mis en garde contre les dangers d’étendre le système de rotation à tous les départements. « Il n’y aura alors pas de continuité dans le travail », a-t-il prévenu. Lui aussi dit ne pas être contre le shift system mais contre les conditions qui y sont rattachées.

Mardi 14 juin, une réunion a eu lieu entre le ministère de la Santé, les responsables des hôpitaux et l’association des médecins. Mais elle n’a duré que trois minutes.

Par Hansini Bhoobdasur

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