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Revue de presse de Santé tropicale

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Attachés de santé en soin obstétrique et gynécologique : 48 heures pour se faire mieux connaître

Sidwaya | Burkina Faso | 18/07/2016 | Lire l'article original

Les étudiants Attachés de Santé en Soins o+Obstétriques et Gynécologiques (ASSOG) ont organisé leurs 48 heures, les 15 et 16 juillet 2016 à Bobo-Dioulasso. Placées sous le thème : « Formation avancée en sciences maïeutiques », ces journées avaient pour objectif, de faire connaître le corps dans le système sanitaire du Burkina Faso.

Les sages-femmes et les maïeuticiens d’Etat, après deux années de spécialisation en obstétrique et gynécologie, sortent Attachés de santé en soins obstétriques et gynécologiques (ASSOG). Pour faire connaître davantage ce corps, les élèves de ladite filière de l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) de Bobo-Dioulasso ont organisé les 48 heures de l’ASSOG, les vendredi 15 et samedi 16 juillet 2016. Selon le Pr Blami Dao, directeur de santé maternelle de JHPIAGO à Baltimore aux Etats-Unis, par ailleurs parrain et fondateur du corps de l’ASSOG, la filière a été créée pour maintenir les sages-femmes dans leur profession, et leur permettre d’y évoluer. « Il n’y avait pas de possibilités pour les sages-femmes de progresser dans leur carrière. La plupart allaient passer des concours qui les enlevaient de la profession. Elles passaient des concours pour faire des soins dentaires, ophtalmologiques et même des attachés en santé de travail », a-t-il dit. Depuis sa création, en six promotions, la filière a pu mettre à la disposition de l’Etat soixante ASSOG dont dix de la sixième promotion viennent de terminer leur formation. Selon le représentant des élèves, Hamidou Bagagnan, les attachés gynécologues et obstétriciens participent à la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Ils assurent entre autres, les soins obstétricaux, gynécologiques et néonataux, l’encadrement, l’enseignement et la recherche. Cependant, Hamidou Bagagnan et ses camarades déplorent l’ignorance de leur utilité par les supérieurs hiérarchiques. « Quand tu arrives sur le terrain, on ne sait pas ce que tu es venu faire. Cela cause des problèmes d’intégration », s’est-il inquiété.

A en croire les étudiants qui ont mené une enquête sur les cinq années de fonction de leur corps, tous les services qui ont « goûté » à leurs prestations « ne veulent plus les laisser partir ». Et selon des organisateurs de ces journées, l’Etat aurait triplé le nombre des ASSOG à recruter pour l’année en cours.
Selon leurs enquêtes dans les structures sanitaires où ils interviennent, 10% des césariennes sont réalisées par délégation par des ASSOG. Les maîtres de l’école leur ont recommandé l’humilité, le savoir-être, le respect du supérieur hiérarchique et le professionnalisme. « En tout temps et en tout lieu faites bien votre travail », leur a conseillé le parrain, le Pr Blami Dao. Ce dernier a laissé entendre que la formation des infirmiers et des sages-femmes doit devenir une formation universitaire. Ce qui selon lui, exige que le niveau de recrutement de ces agents de santé, soit élevé au Baccalauréat. A en croire le parrain, cette exigence est une prescription de l’Organisation ouest- africaine de la santé (OOAS) dont le siège est à Bobo-Dioulasso. « Il n’est pas normal que le Burkina Faso qui abrite le siège de l’OOAS, soit le dernier à se conformer aux textes de l’institution », a-t-il indiqué. Si cette disposition est respectée, c’est un master qui serait délivré aux ASSOG, a fait comprendre M. Dao. La suite de la journée a été ponctuée de communications sur les fonctions des attachés en soins obstétriques et gynécologiques, leur relation avec les sages-femmes et les maïeuticiens.

Danoaga Dominique DIAPPA
Elise SAMPA

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