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Le patriote | Côte d'Ivoire | 15/07/2016 | Lire l'article original
Des mesures plus contraignantes pour assainir le milieu sanitaire privé en Côte d'Ivoire. Désormais, la licence autorisant l'ouverture des cliniques privées ou la poursuite des activités pour celles déjà ouvertes sera signée des mains de la ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique.
A cet effet, des inspecteurs passeront bientôt dans les cliniques pour réviser les agréments déjà octroyés.
L'information a été donnée hier par la ministre de la Santé, elle-même, à l'ouverture de l'assemblée générale de l'Association des Cliniques Privées de Côte d'Ivoire (ACP), au Bureau international du travail, au Plateau.
Pour ce faire, Dr Raymonde Goudou Coffie a invité tous les propriétaires de cliniques à procéder au renouvellement de leur autorisation avant qu'ils ne soient pénalisés par la nouvelle mesure.
Cette nouvelle disposition, à l'en croire, va permettre un nettoyage dans ce secteur où 70% des officines sont dans l'illégalité. « Il nous faut assainir le milieu des cliniques privées. Sur près de 1260 cliniques privées, combien sont capables de nous accompagner (ndlr le public).
Le secteur sanitaire privé n'est pas en dehors du système sanitaire », a-t-elle souligné, ajoutant que pour une parfaite collaboration entre le privé et le public, il faut une accélération des réformes. Cela, a poursuivi la ministre, passe par le renforcement du cadre réglementaire.
C'est pourquoi, Dr Raymonde Goudou Coffie a pressé l'Acp de faire ses propositions afin que les textes soient rapidement élaborés.
« Rien ne peut se faire sans les textes. Sans les textes, les conclusions de votre assemblée générale resteront dans les tiroirs », a-t-elle insisté.
En effet, bien avant l'intervention de Raymonde Goudou Coffie, Dr Boguifo Joseph, président de l'Acp, avait décrié un certain nombre de pratiques qui a cours dans le milieu.
Il s'agit notamment de la concurrence déloyale des cliniques exerçant dans l'illégalité, l'installation anarchique des établissements et l'exercice illégal de la médecine.
Il a aussi déploré l'absence de contractualisation entre le public et le privé ainsi que la fiscalité élevée qui freine l'importation des équipements.
Ce, malgré le fait que le privé représente 40% de l'offre des soins en Côte d'Ivoire. Pour résoudre ces dysfonctionnements, Dr Boguifo Joseph a fait des propositions dont la création d'une ligne budgétaire pour le développement du secteur sanitaire privé.
Par Dao Maïmouna
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