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La prospérité | Congo-Kinshasa | 07/09/2016 | Lire l'article original
« Vous avez des professionnels que nous avons rencontrés, qui essaient de se former pour le bien des patients qu’ils prennent en charge », a déclaré Philippe Gerson, vice-président de l’Association Internationale de Radiologie (ISRRT). A l’instar du Burkina Faso, il a suggéré au Gouvernement congolais d’organiser des congrès au plan national où les professionnels viendront se former.
En premier lieu, il s’attelle sur l’imagerie de la femme. D’autres pourront s’en suivre. « Le Gouvernement congolais peut organiser de petits séminaires de formations centrés sur l’imagerie de la femme en faisant venir les gens de tout le Congo », a-t-il indiqué. Car, selon lui, « l’imagerie de la femme nécessiterait presque qu’un Congrès elle-même ». Lisez, ci-dessous, l’interview, que Philippe Gerson a accordée à votre Journal avant-gardiste, La Prospérité (www.laprosperiteonline.net).
La Prospérité : Bonjour Philippe Gerson ! Si les lecteurs peuvent vous connaître.
Philippe Gerson : Bonjour ! Je suis Philippe Gerson, Vice-président de l’Association Internationale de Radiologie (ISRRT). C’est une association vieille de plus de 60 ans qui regroupe 90 pays du monde dont la RDC est membre depuis 7 ans. Notre but est de mener des actions des formations. L’ensemble des formations est mis en place dans différents pays du monde. Et pour l’Afrique, moi, je suis à la 9ème édition, ici, à Kinshasa, pour la première fois.
La Pros. : Vous avez visité quelques hôpitaux de Kinshasa. Dans quel état avez-vous trouvé les équipements d’imagerie médicale ?
PG : On est allé à la clinique Ngaliema qui est remarquablement occupé avec un scanner Diarène de la radiologie. On était très agréablement surpris à la qualité des équipements qui sont à la Clinique Ngaliema. Et puis, on est aussi allé à l’hôpital Général qui a des équipements un peu plus bien. Mais qui a, par contre, une organisation parfaite avec un réseau qui était mis en place par les chefs de service.
La Pros. : Vous avez dit : « nous ne voulons plus de matériels de seconde main en Afrique ».
PG : Oui, on l’a montré hier. Les équipements de seconde main sont moins chers à l’achat mais sont beaucoup plus chers à l’entretien. Et, on ne peut pas souvent trouver des éléments de sécurité pour ces matériels. Les équipements neufs sont chers à l’achat mais souvent, les sociétés nous vendent les équipements mais aussi la maintenance. En Afrique, à mon avis, la maintenance est un élément le plus important dans un équipement. Moi, je gère les appels d’offres en France, nous attachons une importance à la qualité de l’équipement, au prix mais aussi et surtout à l’importance de système de maintenance parce qu’on ne peut avoir un équipement sans avoir à la fois de la maintenance, ni des pièces détachées et des techniciens formés pour les réparer quand ils tombent en panne.
La Pros. : Qu’est-ce que les congolais peuvent retenir de ce 9ème Congrès International d’Imagerie Médicale ?
PG : C’est une première en Afrique francophone, en Afrique Centrale, précisément à Kinshasa avec, à peu près deux cents participants. C’est bien. Par contre, moins de nations qui ont pu accéder ici au Congrès. On a enregistré 8 nations, alors que d’habitude on va jusqu’à 10 à 14 nations.
La Pros. : L’imagerie de la femme aura été une valeur ajoutée dans cette 9ème édition.
P G : L’imagerie de la femme a été une des parties. C’était bien sûr la suite de l’exécution du congrès précédent. Il y a eu plusieurs ateliers. Un sur IRN, un sur l’hygiène, un sur la radioprotection, un sur l’imagerie de la femme. L’imagerie de la femme, effectivement. Elle a été beaucoup plus centrée sur la mammographie qui commence à démarrer de façon importante en Afrique. Je pense que l’imagerie de la femme nécessiterait presque qu’en Congrès elle-même.
La Pros. : Quel serait votre souhait à l’issue de ce congrès ?
PG : le deuxième congrès, nous irons en Afrique de l’Ouest, au Sénégal. Mais rien n’empêche de développer des formations locales. Personnellement, je fais beaucoup d’actions au Burkina Faso, où nous avons organisé des formations locales après le congrès, avec l’aide de l’Ambassade de France. Le Gouvernement congolais peut organiser des petits séminaires de formations centrés sur l’imagerie de la femme en faisant venir les gens de tout le Congo.
Propos recueillis par Aubin Kandembi
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