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Revue de presse de Santé tropicale

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Projet alimentation du nourrisson et du jeune enfant

Sidwaya | Burkina Faso | 01/09/2016 | Lire l'article original

L’ONG allemande HELP a organisé un atelier-bilan sur le projet « Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant » (ANJE), le mercredi 31 août 2016 à Dori, dans la région du Sahel. Les différents acteurs ont passé au peigne fin les difficultés dans la mise en œuvre du projet et souhaité une autre phase pour le bien-être de la femme, du nourrisson et du jeune enfant.

L’enquête nutritionnelle nationale de l’année 2015 indique une prévalence élevée de 15,5% contre une moyenne au plan national qui est de 10%. A ce taux déjà peu reluisant, la même enquête révèle que la malnutrition chronique dans la région du Sahel est de 46, 6% contre un taux de 30,2 % au plan national. C’est fort de ce triste constat que HELP, qui intervient dans le domaine de la santé, de la nutrition, la sécurité alimentaire, l’hygiène, le secours d’urgence, l’environnement et les énergies domestiques en collaboration avec d’autres organismes, ONG, associations, a mis sur pied le projet « Alimentation du nourrisson et du jeune enfant » pour changer les données. « Nous sommes reconnaissant vis-à-vis de tous les partenaires, surtout, l’UNICEF, qui ont contribué à la mise en place du projet ANJE, qui nous a permis de sortir de notre ignorance. Ce qui nous a permis de résoudre beaucoup de difficultés que nous vivions », a lancé Haoua Boubacar, bénéficiaire des services du projet au centre de santé et de promotion sociale de Selbo. A l’en croire, le projet, au regard de ses résultats concluants sur le terrain, mérite d’être reconduit. « Le projet qui referme ses portes ce 31 août 2016, a été une stratégie de lutte contre la malnutrition aigüe dans la région du Sahel. Il intervenait au niveau de différents villages et avait pour cibles, des femmes enceintes et des mères d’enfants de 0 à 23 mois », a fait savoir le coordonnateur du « défunt » projet ANJE, Arsène Ouédraogo. Au titre des acquis, il a rassuré que toutes les activités programmées ont été menées avec des taux de réalisation dépassant par endroits, plus de 100%. Il a confié que la cumulation des fonctions des agents de santé à base communautaire constitue un obstacle à la mise en œuvre des stratégies de lutte contre certains maux qui minent le développement des couches vulnérables.

L’implication de l’autorité sollicitée

« Nous avons assisté à la présentation des résultats de la première phase du projet ANJE et nous nous sommes aperçus que les différents acteurs, main dans la main, ont acquis des avancées notables en matière de santé de la mère et de l’enfant », a confié le haut-commissaire de la province du Seno, Irène Coulibaly, représentant le gouverneur de la région du Sahel. Selon toujours Irène Coulibaly, l’apport « qualitatif » du projet dans les provinces du Seno et du Yagha sont perceptibles au regard du changement de comportement dans certains ménages selon les différentes « présentations des partenaires stratégiques ». « Après avoir assisté à l’égrenage d’un chapelet de difficultés, je puis vous assurer que l’autorité au niveau local jouera sa partition afin de faciliter le travail des ONG et autres associations qui viennent en appui au gouvernement dans sa politique de santé publique », a-t-elle poursuivi. Pour le médecin-chef du district sanitaire de Selbo, Dr Mathieu Kuiliga Compaoré, la malnutrition étant un problème de santé publique, le projet ANJE, s’il n’avait pas existé, méritait d’être créé. « Des pratiques ancestrales sont toujours d’actualité dans certaines localités et nous avons travaillé avec le projet pour le changement des mentalités », foi de M. Compaoré. La fortification alimentaire introduite dans l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant constitue l’une des innovations du projet qui a lutté contre les maux jadis contractés par ces derniers, selon toujours les déclarations du médecin-chef du district de Selbo. « Avec surtout l’implication des autorités politiques, administratives, religieuses et coutumières, nous pourrons venir à bout de la malnutrition » a-t-il conclu. Même son de cloche avec la responsable du CSPS de Selbo, Aminata Diallo/Bello. « De nombreuses femmes au niveau communautaire ont adopté des pratiques qui rompent avec celles d’antan », a-t-elle rapporté. En termes de difficultés, elle a estimé que les outils didactiques n’étaient pas forcément adaptés au niveau réel des agents de santé à base communautaire. L’un des partenaires de taille qui a travaillé avec la stratégie nationale de lutte contre la malnutrition est la direction régionale de la santé du Sahel. Selon le point focal nutrition, représentant le directeur régional, Amadou Zongo, l’appui de cette direction a été beaucoup plus technique. Il a dit partager les statistiques produites et présentées par les responsables de HELP. Cela s’explique, selon lui, du fait qu’il y ait eu des sorties conjointes de suivi sur le terrain. « La direction régionale de la santé du Sahel a travaillé par moments pour faciliter la collaboration entre les porteurs du projet et les agents de santé », a-t-il rappelé. Le projet ANJE, qui s’est achevé le 31 août 2016, a été conjointement financé à plus de 257 millions de francs CFA par HELP et l’UNICEF.

Kafouniba Christien SOME

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