Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Sidwaya | Burkina Faso | 12/09/2016 | Lire l'article original
Le Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo (CHU-YO) a tenu, le jeudi 8 septembre 2016 à Ouagadougou, la 1re journée de la médecine nucléaire au Burkina Faso.
Les professionnels de la santé et les experts de l'énergie atomique scrutent la place de la médecine nucléaire dans l'univers diagnostique au Burkina Faso. A l'occasion de la 1re journée dédiée à la discipline, le service de médecine nucléaire du Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo s'est ouvert, le jeudi 8 septembre 2016, aux spécialistes et aux usagers. « La médicine nucléaire est l'utilisation des radioéléments, de la radioactivité à des fins diagnostiques et thérapeutiques », a expliqué le chef de service de la médecine nucléaire du CHU-YO, Pr Théophile Lincoln Tapsoba. Elle permet de faire un diagnostic précoce afin de suivre l'évolution et de mieux traiter un certain nombre de cancers, foi du Pr Tapsoba.
Le département a été créé en 2012. La présente journée se veut une aubaine pour faire le point des actions entreprises contre le cancer. « Nous voulons montrer le rôle du service dans la résolution de certains problèmes de santé », a ajouté le Pr Théophile Lincoln Tapsoba. Il a fait savoir que la création du service qu'il dirige, a mis fin aux multiples évacuations à l'extérieur pour cause de cancer. Désormais, les patients font les examens sur place. Ce qui, selon le chef de service de médecine nucléaire du CHU-YO, a permis au plus grand nombre de Burkinabè de bénéficier des soins appropriés.
Engagées dans la lutte contre les maladies cancéreuses depuis plus d'une décennie, la Première dame, Sika Kaboré, par l'entremise de son association dénommée Kimi, mobilise les populations et forme les prestataires de santé au dépistage à travers plusieurs campagnes de sensibilisation. « La médecine nucléaire constitue un maillon essentiel dans le diagnostic précoce et dans le suivi des pathologies cancéreuses », a laissé entendre Mme Kaboré. Toutefois, elle a déploré le fait que le cancer n'est pas diagnostiqué à temps et absorbe « une part importante du budget », consacrée aux évaluations sanitaires.
Sika Kaboré a salué la tenue de la présente journée de réflexion au « pays des Hommes intègres ». La Première dame a émis le vœu que l'unité de prise en charge de CHU-YO permette de mieux appréhender la lutte contre le cancer, au grand bonheur des populations. Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, Robert Kargougou, l'accent doit être mis sur la formation continue des agents. A cet effet, des experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont outillé le personnel du service de médecine nucléaire de l'hôpital Yalgado-Ouédraogo, à l'utilisation et à la manipulation d'équipements modernes. Le SG, Robert Kargougou a indiqué que la lutte contre le cancer est une priorité pour l'exécutif burkinabè. Cette première journée de médecine nucléaire a lieu en marge d'un atelier sur la discipline.
Djakaridia Siribie
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux