L’échange d’expériences indiquera aux professionnels la conduite à tenir, car sur près de 600 millions de personnes handicapées dans le monde, 1% seulement a l’accès aux soins appropriés.

C’est autour du thème « La kinésithérapie de la réadaptation en RDC » que se tiennent les travaux du 2ème congrès national des kinésithérapeutes. Trois jours durant, soit du 6 au 8 septembre, les participants réfléchissent en panels relatifs sur la formation de base des kinésithérapeutes, sur l’expérience clinique en UPDATE et sur les questions juridiques de la corporation. Et cela, pour permettre aux membres d’améliorer leurs compétences dans l’exercice de leur travail. A cet effet, les professionnels de la kinésithérapie examinent les problèmes liés aux AVC, aux stress et à l’hémiplégie actuellement fréquents et auxquels sont confrontées plusieurs personnes.

A l’ouverture de ces assises, le président de l’Union des kinésithérapeutes du Congo (UKC), Musafiri, a indiqué que ces travaux vont se dérouler sous le signe d’échange d’expériences en vue d’une prise en charge des malades. Malgré le manque d’organisation et de kits standards dans quelques services de kinésithérapie en RDC, les professionnels doivent honorer leur travail conformément au rôle de l’UKC qui est celui de protéger cette profession. Aussi a-t-il fait savoir que sur environ 600 millions de personnes handicapées, seul 1% a l’accès aux soins appropriés.

La vice-présidente de l’UKC, Félicitée Bofosa, a, pour sa part, rappelé que ce congrès a pour mission de traiter des problèmes que rencontre l’association. Au nombre des questions débattues au cours de ces assises, l’expérience des autres et les standards des soins ont figuré en bonne place.

Droits de la personne handicapée

Depuis 2010, quatre-vingts pays dont la RDC ont signé et ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées, adoptée par les Nations unies. A son article 27, la convention stipule : « les Etats parties reconnaissent aux personnes handicapées, sur la base de l’égalité avec les autres, le droit au travail, notamment à la possibilité de gagner leur vie en accomplissant un marché du travail et dans un milieu de travail ouvert, favorisant l’inclusion et l’accès aux personnes handicapées. Ils garantissent et favorisent l’exercice du droit au travail, y compris pour ceux qui ont acquis un handicap en cours d’emploi, en prenant des mesures appropriées ».

Il sied de rappeler que ce congrès, qui se clôture ce jeudi 8 septembre, enregistre un effectif de 68 participants en provenance de Kinshasa et des provinces de la République. Cette activité coïncide avec la commémoration de la journée des kinésithérapeutes célébrée le 8 septembre de chaque année. Les travaux culmineront sur l’élection d’un nouveau comité.

Lucie Ngusi M.

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