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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 16/09/2016 | Lire l'article original
Selon le porte-parole des partenaires techniques pour la nutrition, Aboubacar Kampo, représentant-résident de l’Unicef, « aucun pays ne peut atteindre l’émergence sans investir dans le capital humain, notamment la nutrition ». Le chef du gouvernement ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a reconnu, ce vendredi 16 septembre 2016, que le « problème lié à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle est persistant dans certaines régions du pays ».
Le financement du Plan national multisectoriel de nutrition (Pnmn 2016-2020) s’élève à 266,6 milliards de Fcfa. L’État ivoirien s’est engagé à apporter 40 milliards de Fcfa.
A l’ouverture, à Abidjan-Plateau, de la table ronde pour le financement du Plan national multisectoriel de nutrition (Pnmn 2016-2020) qui réunit le secteur privé et des Partenaires techniques et financiers (Ptf), le Premier ministre a précisé que le besoin de financement s'élève à 227 milliards de Fcfa.
M. Duncan a souligné que la malnutrition qui se manifeste à la fois par la persistance de la sous-nutrition et l’accentuation de surnutrition « constitue un réel problème de santé publique en Côte d’Ivoire ».
Poursuivant, il a précisé que des régions du pays continuent à importer les denrées de grande consommation dont 50% de besoins locaux en riz et 60% de besoins en produits maraîchers. Cette situation, dira-t-il, a poussé le gouvernement à mettre en œuvre le Programme national d’investissement agricole dans le but d’assurer la sécurité et l’insuffisance alimentaires.
Évoquant entre autres quelques indicateurs, il a indiqué qu'au regard de la situation nutritionnelle, la prévalence de retard de croissance est passée de 34% en 2006 à 29,8% en 2012. Alors que le taux d'acceptabilité prescrit par l'Oms est de 20%. Pour ce qui est de la malnutrition aigüe ou émaciation, la prévalence nationale se situe autour de 7% en 2012.
« Pour faire face aux défis de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, le gouvernement a adhéré au mouvement mondial Scaling-Up nutrition (Sun) en juin 2013 », a expliqué M. Duncan. D’où l’engagement de la Côte d’Ivoire à créer le Conseil national pour la nutrition (juillet 2014) et l’élaboration du Pnmn 2016-2020.
Mme Delphine Babin, responsable du secrétariat mondial de Sun, représentant Mme Gerda Verburg, a rassuré que le mouvement est au service de la Côte d’Ivoire pour la mise en œuvre de sa stratégie de lutte contre la malnutrition.
Le chef du gouvernement, faut-il le signaler, a encouragé le secteur privé et les Ptf à soutenir l’État dans le cadre des partenariats public-privé.
Selon le porte-parole des partenaires techniques pour la nutrition, Aboubacar Kampo, représentant-résident de l’Unicef, « aucun pays ne peut atteindre l’émergence sans investir dans le capital humain, notamment la nutrition ».
CHEICKNA D. Salif
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