L’un des projets phares du plan stratégique de l’Hpd est la mise en place d’une clinique internationale. Cette clinique, qui sera érigée en R+4 sur l’enceinte qui accueillait d’anciens logements de la structure et située en face de la présidence, devrait être opérationnelle dans huit mois. Les bailleurs de fonds sont prêts à accompagner sa réalisation. Tout en se félicitant de l’ « accélération de la mise en œuvre de cette clinique internationale avec le général Diatta », le lieutenant-colonel Edouard Badji, ingénieur biomédical, met l’accent sur la nécessité de « faire ce que les autres ne font pas pour être un hôpital de référence ».

Pour lui, il est impératif pour l’Hpd d’ « aller plus loin et tenir des prestations qui se font dans les grands pays comme l’implantation rénale, la coronarographie... » Aussi, le lieutenant-colonel Badji salue l’accélération du processus de la mise en place de cette clinique dont « l’esprit a toujours existé ». Mettant l’accent sur le coût de la santé, le chef du département biotechnique n’en pense pas moins que cette clinique sera une grande contribution au projet « Dakar medical city » et à la Cmu.

Le projet initial de la clinique prévoyait 52 lits et quatre suites présidentielles. Un chef d’Etat hospitalisé pourrait être accompagné par son garde-du-corps et sa famille dans sa suite. Mais, du fait des raisons sécuritaires, il n’est retenu qu’une trentaine de lits, selon le lieutenant-colonel Edouard Badji.

Il met aussi en avant la « volonté d’associer les médecins dans le choix, la définition et l’achat du matériel pour qu’il puisse être utilisé judicieusement ».

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