Selon Dr. N'Guessan Affoué du Fonds des nations unies pour la population (Unfpa), 80% des causes des décès à l'accouchement sont provoquées par des hémorragies. En revanche, la contraception, quant à elle, réduit de 40% le nombre de décès maternels.

Elle a livré ces statistiques à l'occasion de l'atelier de renforcement des capacités des membres du Conseil national de l'ordre des sages-femmes et maïeuticiennes de Côte d'Ivoire sur les textes légaux et réglementaires qui régissent la profession. Cette rencontre a eu lieu, le 3 octobre 2016, à Yamoussoukro.

Au regard de ces chiffres, Dr N'Guessan Affoué a invité ses hôtes à la recherche et à la formation continue sur les techniques de prise en charge des parturientes lors des accouchements. Vu que de nos jours, 90% des accouchements sont effectués par les sages-femmes.

C'est pour toutes ces raisons, a renchéri la présidente de l'ordre, Mme Oulaï Philomène, que « l'ordre des sages-femmes a été mise en place pour contrôler et organiser la profession ».

La directrice des soins maternels et infantiles, Dr. Diango Nobou Claudine, a rappelé aux sages-femmes et maïeuticiennes que l'amélioration de la santé mère-enfant, « indicateurs de développement », reste le défi à relever.

« Sachez que vous constituez un maillon important et essentiel du système de santé », leur a-t-elle dit. Avant de rappeler que la Côte d'Ivoire compte 5 000 sages-femmes et 12 000 infirmiers.

Par Koffi Kouamé

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