En Côte d’Ivoire, cette maladie est la principale pourvoyeuse de morbidité (43%). Avec comme conséquences, des répercussions graves sur les activités socio-économiques. Le département de Tiébissou est une zone fortement touchée par le paludisme. Selon le préfet, M. Ouattara Pascal Kifory, le département a enregistré au cours du premier semestre de l’année 2016, 12 326 cas de paludisme sur un total de 20 892 consultations, soit un taux de morbidité de 59% et un taux de mortalité de 11%.

L’administrateur civil a fait ces révélations, alors qu’il procédait au nom de la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Mme Raymonde Goudou-Coffie, au lancement de la campagne de sensibilisation aux effets du paludisme.

Au cours de cette campagne, a indiqué Dr Tanoh Méa, coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), il s’agira d’amener les populations des régions du Bélier, de l’Iffou et de l’Indenié-Djuablin au changement de comportement, en utilisant de manière permanente la moustiquaire imprégnée.

Il est à noter que selon des chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la lutte contre le paludisme a connu une avancée notable au cours des dix dernières années dans le monde. Elle a permis de réduire de 30% l’incidence du paludisme et de 47% pour ce qui concerne la morbidité.

Malgré ces progrès, 198 000 cas de paludisme et 584 000 décès associés ont été enregistrés en 2013 en Afrique.

En Côte d’Ivoire, cette maladie est la principale pourvoyeuse de morbidité (43%). Avec comme conséquences, des répercussions graves sur les activités socio-économiques.

C’est « conscient du fardeau que fait peser cette pandémie sur le développement du pays que le gouvernement a décidé de faire de la lutte une priorité nationale », a rappelé le préfet Ouattara Pascal, pour justifier la campagne nationale de sensibilisation en cours.

KOFFI KOUAME

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