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Madagascar tribune | Madagascar | 27/10/2016 | Lire l'article original
« L’obligation de passer un examen officiel unique pour tous les étudiants paramédicaux des établissements public et privé n’est qu’une tentative d’écarter les instituts de formation privés » s’insurgent les responsables des écoles de formation de paramédicaux privés. La faculté de médecine en accord avec le ministère de santé, vient d’instaurer une nouvelle règle en terme d’autorisation d’exercer en tant que personnel de santé, dont les paramédicaux. A partir de maintenant, tous les étudiants en paramédical, issus des centres de formation public comme privé, doivent passer un examen officiel, unique pour tout Madagascar avant de pouvoir exercer en tant que tel.
Ces dernières années, les instituts de formation paramédicaux ont fleuri partout à travers le pays et fonctionnent avec leur propre règle. Ils délivrent des diplômes et des autorisations à exercer à leurs étudiants suivant leurs propres critères. « Nos étudiants font 93 heures de stages pratiques pendant 6 mois » plaide une responsable « ils sont parfaitement capables d’exercer alors pourquoi nous imposer cette nouvelle règle » s’insurge-t-elle.
La faculté de médecine comme les patients ne sont pas tout à fait du même avis. Selon un responsable d’un grand établissement de santé dans la capitale, le problème des instituts privés commence dès le début, c’est-à-dire dès l’inscription à l’école « il suffit d’avoir le baccalauréat de pouvoir payer les frais de scolarité pour être admis dans ces instituts de formation » selon lui. S’ensuivent la qualité de formation et de la capacité réelle des étudiants. « Ce sont des vies humaines qui sont en jeu. A la limite si c’est une formation en gestion ou en informatique, s’ils sont diplômés sans disposer toutes les qualités nécessaires, ils ne vont tuer des personnes. Mais dans le domaine de la santé d’une manière générale, il s’agit d’une question de vie ou de mort au sens propre du terme ». Les patients ne sont pas tout à fait sereins face à cette multiplication d’école de paramédicaux et de médecine un peu partout. « Faut-il demander à une sage-femme, infirmière et autres laborantins, d’où ils sortent avant de vous faire soigner ? « s’inquiète une patiente.
Yvan Andriamanga
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