La campagne pour la survie de l’enfant prend fin ce vendredi 20 janvier au Sénégal dans 5 régions : Fatick, Tambacounda, Kédougou, Louga et Matam. Démarrée depuis le 15 janvier dernier, elle a pour objectif de lutter contre la mortalité et la morbidité infanto-juvénile dans le pays.

5 régions ont accueilli les caravanes de la campagne 2017 pour la survie de l’enfant qui prend fin ce vendredi 20 janvier. Il s’agit de Fatick, Tambacounda, Kédougou, Louga et Matam. Démarrée depuis le 15 janvier dernier, cette campagne concerne les enfants de 0 à 5 ans.

Selon le représentant du ministre de la Santé et de l’Action sociale (Msas), le docteur Mamadou Ndiaye, un paquet de soins est délivré lors de cette campagne dont la vaccination, la pesée, la supplémentation en micronutriment, le déparasitage, le dépistage précoce des affections prioritaires, la promotion de pratiques familiales essentielles et la référence de l’Etat civil.

Pour docteur Ndiaye, « c’est juste pour marquer la volonté politique et confirmer la détermination de l’Etat du Sénégal réduire le fardeau de la mortalité maternelle et infanto-juvénile qui constitue une priorité de premier ordre que le Msas organise cette mobilisation. » Et de poursuivre : « un bon statut en vitamine A augmente la chance de survie des enfants pour la réduction de 24% de la mortalité attribuable aux maladies infantile ».

Pour docteur Aïssatou Diop, cheffe de la Division survie de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale, cette activité se fait tous les six mois et des régions qui sont les plus touchées par la mortalité infantile sont choisies pour abriter la campagne. « Pour la présente édition, cinq régions ont été choisi pour dérouler ladite campagne, les neuf autres vont poursuivre la routine », a-t-elle fait savoir.

Denise ZAROUR MEDANG

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