Par une projection, il a montré plusieurs patients souffrant de maladies graves de la peau qui ont pu recouvrer la santé en quelques mois, voire en quelques semaines grâce à ses trouvailles. « Apport de la médecine traditionnelle dans les soins de santé: Prise en charge des maladies courantes ». Tel est le thème d’une conférence prononcée par Dr Fofana Mamadou Yassine, pharmacien-chercheur, propriétaire de la pharmacie de la grande mosquée de Bouaké, par ailleurs, fondateur du laboratoire Galefomy, le 25 février, à la salle de conférences d’un grand réceptif hôtelier de Bouaké.

Au cours de son intervention, ce pharmacien-chercheur qui cumule plus de 40 ans d’expériences, a présenté ces produits pour lutter contre maladies de la peau.

Par une projection, il a montré plusieurs patients souffrant de maladies graves de la peau qui ont pu recouvrer la santé en quelques mois, voire en quelques semaines grâce à ses trouvailles. « La plupart de ces malades que j’ai pu traiter m’ont été souvent recommandés par des médecins-dermatologues », a-t-il révélé.

Outre les maladies de la peau, le chercheur a réussi à mettre au point une vingtaine de produits médicamenteux vendus dans les pharmacies de la Côte d’ivoire et du Mali. Ceux-ci soignent des pathologies telles que le rhumatisme, le diabète, la tension, la fatigue, etc.

Me Yaya Koné, conseiller juridique qui a été l’un de ses patients en a témoigné. « Je souffrais de la goutte. J’ai failli même être amputé. Je suis allé en Tunisie où j’ai subi une intervention chirurgicale et je suis rentré. Mais j’ai continué de souffrir terriblement. M’empêchant de porter des chaussures fermées. Mais je puis vous dire que si je porte aujourd’hui les chaussures, c’est grâce au Dr. Fofana. Les médicaments sortis de son laboratoire qu’il m’a recommandés m’ont soulagé », a-t-il révélé.

Et Dr Fofana Mamadou Yassine d’indiquer que tous ces médicaments ont été fabriqués à partir des plantes. « Ces plantes, qu’elles soient nutritionnelles ou thérapeutiques ont leurs valeurs médicinales. C’est pourquoi, nous disons que les Africains doivent prendre en considération nos savoirs passés », a-t-il lancé.

Il a saisi cette opportunité pour demander aux décideurs, notamment le gouvernement, afin qu’ils accompagnent les pharmaciens-chercheurs dans leur quête au quotidien du bien-être de l’Ivoirien et de l’Africain. « Nous ne demandons pas des subventions. Mais ce que nous voulons, c’est qu’à travers nos recherches, c'est-à-dire que les produits que nous mettons sur le marché, après le bilan, les bénéfices que nous allons obtenir, que l’on oriente une partie pour nous permettre de continuer les recherches. Parce que la recherche coûte chère », a-t-il plaidé.

CHARLES KAZONY

Lire l'article original