Toutefois, il suggère que la lutte contre la tuberculose « soit multisectorielle car c’est la contribution de tous qui permettra de mettre fin à la maladie ». Qui « reste un réel problème de santé publique en Côte d’Ivoire ». Le monde célèbre ce vendredi 24 mars, la journée internationale de lutte contre la tuberculose, une maladie infectieuse qui s’attaque généralement aux poumons et, si elle n’est pas traitée, peut être mortelle.

Même si en Côte d’Ivoire l’accès aux soins est gratuit pour les personnes souffrant de cette infection, l’indiscipline de certains malades et d’autres difficultés sont dénoncées par le Directeur-Coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Tuberculose(PNLT), Kouakou Kouakou Jacquemin.

« Des structures sont souvent inadaptées pour la prise en charge de la tuberculose car ne respectant pas le contrôle de l’infection, l’insuffisance de personnel qui est également peu motivé et de grande mobilité, l’indiscipline de certains malades et le refus du traitement, la gestion très difficile de la tuberculose pharmaco résistante ».

Le directeur coordonnateur du PNLT a fait ce constat, le 20 mars dernier, à Abidjan Plateau, au cabinet de la Ministre de la Santé. Et ce, à la cérémonie de lancement de la JMT, organisée avec la collaboration d’Alliance Côte d’Ivoire.

Toutefois, il suggère que la lutte contre la tuberculose « soit multisectorielle car c’est la contribution de tous qui permettra de mettre fin à la maladie ». Qui « reste un réel problème de santé publique en Côte d’Ivoire ».

En 2016, selon un rapport du Pnlt, le nombre de cas notifiés de tuberculose était de 21.683 avec une concentration de 40% des patients dans la seule ville d’Abidjan.

Le thème retenu cette année pour la JMT est : « S’unir pour mettre fin à la tuberculose ».

Isabelle Somian

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