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L'essor | Mali | 23/03/2017 | Lire l'article original
A l’instar du reste du monde, notre pays célèbre demain, 24 mars la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Pour attirer davantage l’attention des décideurs sur cette maladie sociale, la Direction Nationale de la Santé (DNS), à travers le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), a organisé une journée de plaidoyer, pour l’éradication du fléau, auprès des députés.
La rencontre qui s’est tenue hier à l’Assemblée nationale, était présidée par le président de la Commission de la santé à la représentation nationale, Boubacar B. Sissoko, en présence du directeur national adjoint de la Santé, Dr Oumar Guindo et du représentant résident de l’ONG Catholic Relief Services (CRS), Niek de Goeij.
Le PNLT a requis le soutien des élus de la nation pour l’accompagnement de la stratégie dots qui est la pierre angulaire de la « stratégie halte » à la tuberculose, en d’autres termes stop à la tuberculose. Le programme invite chaque député à s’impliquer davantage dans le suivi de l’évolution des résultats rapportés par les services techniques de la santé dans sa circonscription électorale. Le plaidoyer vise aussi l’accroissement des ressources financière, notamment du budget d’Etat pour la lutte contre la tuberculose et la construction d’un siège pour le programme.
En outre, les responsables du PNLT ont souhaité que les élus veillent à l’intégration de la lutte contre la tuberculose dans les programmes de développement.
Le directeur national adjoint de la santé a expliqué que la lutte contre la tuberculose ne doit pas être l’apanage des seuls médecins. Selon lui, elle requiert l’implication de tous, notamment du Parlement. Dans le tableau épidémiologique brossé sur la tuberculose, il a rappelé qu’elle demeure un problème de santé publique avec une incidence estimée en 2015 à 57 cas pour 100 000 habitants, soit environ 10 000 nouveaux cas.
C’est une maladie millénaire qui, en dépit des avancées considérables de la médecine et les efforts déployés pour la combattre, figure parmi les causes importantes de souffrance et de décès dans notre pays.
Et le Dr Oumar Guindo de préciser que la maladie pose deux problèmes cruciaux : la détection et la guérison des cas. Par ailleurs, il soutient que des efforts sont constamment consentis pour détecter tous les cas de tuberculose. Aussi des informations et soins efficaces sont donnés dans les formations sanitaires publiques pour aider les malades et leurs contacts.
« Personne ne doit être laissé de coté et tous doivent s’engager pour vaincre la tuberculose » a déclaré Niek de Goeij. C’est dans ce cadre que son organisation s’est engagée depuis 2013, auprès du ministère de la Santé dans la lutte contre la maladie. Beaucoup d’efforts ont été faits mais notre interlocuteur de CRS estime qu’il reste de nombreux défis.
L’Assemblée nationale, s’est engagée à soutenir et à accompagner le programme dans la lutte contre la tuberculose. Le président de la commission santé a assuré de son soutien personnel et celui de son institution dans la croisade contre cette terrible maladie. « Vaincre cette maladie est aussi un défi de développement et un devoir pour tous » a relevé Boubacar B. Sissoko.
En outre, il a profité de l’occasion pour lancer un vibrant appel aux autorités politiques, administratives, religieuses et civiles à s’engager énergiquement et pleinement dans la lutte contre le fléau. Il s’agit d’accompagner le ministère de la Santé et la coalition stratégique pour circonscrire la tuberculose. A en croire le président de la Commission santé de l’Assemblée nationale, « la santé n’a pas de prix mais elle a un coût ».
NAPHO
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