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L'express de Madagascar | Madagascar | 04/04/2017 | Lire l'article original
Les kinésithérapeutes se sentent lésés face à tous ceux qui se prétendent masseurs. Ils réagissent. Faute de moyens financiers, la plupart des Malgaches préfèrent consulter des masseurs, un peu partout, soit qu’ils aient des dons ou tout simplement parce qu’ils ont connaissances sur l’activité. A cause de ce phénomène, l’association des masseurs-kinésithérapeutes de Madagascar ou Akima demande l’établissement du corps de la kinésithérapie. L’association a fait connaître cette situation lors d’une conférence de presse, hier, à Mahamasina.
En fait, l’association ne voudrait pas voir diminuer la valeur de ce métier face aux profiteurs et escrocs. « L’établissement de ce corps de métier nous permet de donner une importance à notre métier et de prouver notre professionnalisme. Ce qui nous différencie des autres masseurs est que nous maîtrisons le métier grâce à la qualité de notre travail. Nous voudrions également prouver la valeur des études que nous avons effectuées durant des années », explique Fara Lanto Harisoa, présidente de l’association des kinésithérapeutes de Madagascar. Ce corps de métier deviendra une balise pour préserver le métier de kinésithérapie. Il apportera également une reconnaissance internationale du métier pour Madagascar. Actuellement, les formations en kinésithérapie suivent le système LMD et deviennent une filière au sein de la faculté de médecine d’Ankatso.
Coûts de séance
Bon nombre de personnes reculent dès que l’on mentionne le terme kinésithérapeute à cause des coûts des séances. Certains évoquent qu’une seule séance chez un kinésithérapeute coûte 15 000 ariary au minimum. « Le coût des séances chez un kinésithérapeute dépend du centre de santé où il exerce le métier. 70% des kinésithérapeutes sont fonctionnaires et 30% travaillent dans des centres privés et le coût des séances est différent. Dans les centres publics, le coût est abordable pour tout le monde », insiste la présidente de l’association Akima. Actuellement, il existe 230 kinésithérapeutes répartis dans 21 régions. D’après toujours Fara Lanto Harisoa, ce nombre est insuffisant par rapport aux normes internationales. À l’international, un kinésithérapeute est destiné à 900 personnes ; à Madagascar, il s’occupe de 100 000 personnes.
Mamisoa Antonia
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