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L'express de Madagascar | Madagascar | 10/04/2017 | Lire l'article original
Le calcium injectable disparaît des étalages des pharmacies. Les grossistes pharmaceutiques parlent d’une rupture de stock. Un médicament vital perdu de vue. Très peu de pharmacies de la capitale disposent encore du gluconate de calcium dans leur stock, en cette fin de semaine. « Il ne nous reste plus que six ampoules, en ce moment. Après cela, notre stock sera épuisé », informe un pharmacien. Cela fait près d’un mois que les grossistes pharmaceutiques n’en ont pas été ravitaillés. « Nos fournisseurs n’en disposent pas », relate une source auprès d’un grossiste ayant requis son anonymat.
Cette pénurie de calcium injectable complique le traitement des malades, notamment en cette période où les besoins augmentent, à cause d’une épidémie de grippe qui rend certaines personnes très faibles. Selon un médecin, c’est le moyen le plus efficace pour rétablir le malade assez rapidement.
Mahery Rafanomezantsoa a déjà été victime de cette pénurie. « Je devrais recevoir trois doses de calcium injectable, mais il n’y en avait pas dans les pharmacies. Très fatiguée, mon médecin m’a offert une dose de ses rares provisions. Je n’étais rétablie qu’au bout d’une semaine », témoigne cette jeune femme ayant été au bord de la fatigue générale.
Irremplaçable
Elle peut mettre en danger, par ailleurs, la vie des malades. Un employé d’une pharmacie de la grande ville nous a confié qu’avec cette hausse de la demande, des calciums injectables périmés, sont vendus. « Nous vérifions d’abord la date de péremption. Si elle dépasse les trois premiers mois après celle indiquée sur la boîte de médicament, elle ne peut plus être vendue », souligne cette source.
Les spasmophiles tout comme les personnes victimes d’une carence de calcium, principaux demandeurs, sont aussi en difficulté. « Il n’y a pas de médicament qui peut le remplacer, notamment pour ceux qui ne sont pas en état d’ingurgiter les comprimés, à savoir les patients qui tombent dans l’inconscience. D’autant plus, les comprimés peuvent être utilisés, mais leur efficience est trop lent, donc ils ne sont pas conseillés pour un patient dans un état grave », éclaire un médecin.
Pour l’instant, les pharmaciens ainsi que les grossistes pharmaceutiques ignorent quand ce que ce problème sera résolu. « Cela dépendra des fournisseurs », avancent-ils. Les pharmacies des hôpitaux publics, elles, ne sont pas touchées par cette rupture de stock.
Miangaly Ralitera
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