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Madagascar tribune | Madagascar | 12/05/2017 | Lire l'article original
L’Enquête Nationale sur le Suivi des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ENSOMD), réalisée en 2012-2013, a montré qu’un peu moins d’un enfant de moins de 5 ans sur deux ou 47,3% des enfants souffrent de malnutrition chronique, soit environ deux millions d’enfants. Par ailleurs, la même enquête révèle que 8,6% des enfants souffrent de malnutrition aiguë avec le risque élevé de mortalité associé. Pour y remédier, il est pertinent et urgent d’investir dans des actions pour réduire l’incidence de toute forme de malnutrition, remarquent les responsables de l’Enquête.
En marge de la cérémonie de lancement du Plan d’action contre cette malnutrition, le chef de l’Etat a répondu aux questions des journalistes à propos de la Haute Cour de Justice (HCJ) qui n’est pas encore sur pied. Hery Rajaonarimampianina se défend et déclare qu’il n’est pas ici question de manque de volonté politique mais toutes les conditions ne sont pas encore réunies pour que la HCJ soit installée et fonctionne ; et puis, il y a aussi d’autres priorités laisse-t-il entendre. En tout cas, le président de la République estime que la lutte contre la malnutrition est trop importante car d’une part c’est un sujet et une problématique d’intérêt général et d’autre part, la malnutrition compromet autant le développement de l’enfant et de l’homme, que sa productivité et l’économie en général. C’était ce 11 mai lors de la cérémonie de lancement du Plan National d’Action pour la Nutrition (PNAN III 2017-2021) et du Plan d’Investissement pour la Nutrition au CCI Ivato.
D’après les études et consultations effectuées par l’Office National de Nutrition (ONN) et ses partenaires la malnutrition à Madagascar n’est plus seulement un problème de santé publique, elle est devenue un véritable un problème de développement qui touche une grande partie de la population, particulièrement les enfants en bas âge et les femmes enceintes et allaitantes. Le retard de croissance a des conséquences irréversibles sur le développement physique et cognitif de l’enfant, affectant ainsi la capacité d’apprentissage, la productivité à l’âge adulte et donc l’économie même des pays.
Trois axes stratégiques sont ainsi identifiés et développés dans ce Plan : la nutrition spécifique, la nutrition sensitive et la gouvernance. L’objectif est de réduit la taux de malnutrition chronique chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans de 47% à l’heure actuelles à 38% à l’horizon 2021.
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