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Revue de presse de Santé tropicale

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Dominique Obissi : « L'actualité médicale donne actuellement la priorité à l'évolution de l'épidémie de choléra ainsi qu'au vaste chantier de réfection des centres de santé intégrés. »

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 27/02/2007 | Lire l'article original

Dominique Obissi est médecin chef au Centre de santé intégré de Poto-Poto, dans le 3e arrondissement de la capitale congolaise. Il occupe également la fonction de trésorier de l'Ordre départemental des médecins de Brazzaville. Au micro des Dépêches de Brazzaville, il évoque les questions d'actualité dans le domaine de la santé.

Les Dépêches de Brazzaville. Quelle est l'actualité médicale au niveau du Centre de santé intégré dont vous avez la charge ?

D.O. : En dehors des informations concernant l'évolution de l'épidémie de choléra qui sévit actuellement dans notre pays, l'actualité revient au vaste chantier entrepris par la fondation de la Société nationale des pétroles du Congo en vue de la réfection des centres sanitaires. Ainsi, le Centre de santé intégré de Poto-Poto a été entièrement repeint, les pavés dans la cour ont été réparés et l'ensemble du jardin amélioré.

D.B. : Qu'en est-il de l'épidémie de choléra ?

D.O. : Pour en revenir au choléra, on observe toujours des cas isolés dans le pays. Récemment, nous avons notamment répertorié à Poto-Poto, une personne atteinte du vibron cholérique. Les enquêtes menées autour du sujet révèlent que l'environnement du patient était sain mais il provient de la localité de Loukoléla, une contrée située au nord-est du département de la Cuvette centrale, au bord du fleuve Congo. Avant de se rendre à Brazzaville, il aurait donc bu une eau souillée du fleuve. Le malade identifié a été admis au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville pour un traitement adéquat.

D.B. : Comment appréciez-vous la politique du gouvernement relative à la création sur l'ensemble du territoire des Centres de santé intégrés ?

D.O. : Le gouvernement congolais respecte scrupuleusement les consignes de l'Organisation mondiale de la santé, qui recommande un certain nombre de patients par médecin. Mais dans les départements, l'effectif du personnel de santé dans ces centres est insuffisant.

D.B. : Quelle est la politique générale de votre Centre de santé intégré en matière d'allocation des produits pharmaceutiques ?

D.O. : Nous suivons le cours normal. De l'approvisionnement par nos partenaires des produits pharmaceutiques à la prescription des médicaments aux malades, les coûts sont amoindris. Les malades doivent verser des sommes modiques pour se faire soigner afin de faciliter la pérennité et l'acheminement de ces dons en produits pharmaceutiques vers les différents centres de santé.

D.B. : Comment s'effectue la prise en charge des mères et enfants dans votre centre ?

D.O. : Le service du planning familial et celui de la circonscription prénatale se chargent des femmes enceintes. Le suivi médical des femmes et des enfants est rigoureux. Après avoir accouché, nous obligeons les mères à revenir pour un deuxième suivi au centre. Par ailleurs, des consultations préscolaires pour les enfants sont assurées.

D.B. : Quelle est la fréquence de malades se rendant dans votre centre ? Et quel type de maladie infantile soignez-vous le plus souvent à Poto-Poto ?

D.O. : La fréquence est variable. Disons que 100 à 200 malades peuvent être enregistrés en consultation. Les sages femmes voient environ 30 femmes et plus dans la journée.
Le paludisme est la première cause de consultation. Viennent ensuite les maladies respiratoires (toux, bronchite) et les maladies sexuellement transmissibles. Pour ces dernières, sachez que nous manquons cruellement de médicaments.

D.B. : La médecine est trop souvent pratiquée frauduleusement dans notre pays. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?

D.O. : Malheureusement, la pratique illégale de la médecine est encore courante sur l'ensemble du territoire national, comme dans les quartiers en périphérie de Brazzaville. A Poto-Poto, une enquête de recensement réalisée par nos services a pu déceler l'existence effective de cabinets médicaux illégaux. Pour l'instant, les autorités nationales travaillent en vue de la fermeture prochaine de ces centres médicaux. Nous souhaitons vivement que les chefs de quartiers et les chefs de blocs prennent ce problème en main, car c'est la vie des populations qui est en danger.

D.B. : Avez-vous un message de conclusion à formuler ?

D.O. : Nous encourageons votre journal à poursuivre son travail d'enquête et de proximité ! Car en matière de santé, les informations doivent être prises à la source.

Propos recueillis par Fortuné Ibara et Léa Charlem Legnoki Mikolo

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