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Clinique juridique : diagnostiquer les maux des femmes

Sidwaya | Burkina Faso | 12/12/2017 | Lire l'article original

L’Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF) a animé une causerie-débat et de sensibilisation à l’accessibilité aux terres rurales des leaders d’opinion que sont : les représentants religieux et coutumiers, les groupements féminins qui travaillent à Bagré, le jeudi 23 novembre 2017.

Désormais les femmes de la commune de Bagré, dans la province du Boulgou ne seront plus des laissées-pour-compte dans la résolution de leurs problèmes sociaux. En effet, l’Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF) a rencontré des représentants religieux et coutumiers, des groupements féminins qui travaillent à Bagré, en vue de leur parler du droit à l’accès aux terres cultivables des femmes. Ces causeries-débats qui avaient pour objectif, entre autres, d’informer, de vulgariser et de sensibiliser les femmes en particulier et les Burkinabè en général aux droits liés à la protection de la femme car, selon la mission de l’AFJ/BF, l’accès à la terre par les femmes burkinabè notamment à la terre rurale et foncière par les femmes, pose énormément de problèmes. Animée par l’équipe de l’AFJ/BF, Léontine Zombré, Régine Tankoano et Haoua Sanogo, cette causerie-débat vise à sensibiliser ces leaders d’opinion à répertorier avec eux les obstacles, les causes majeures et les conséquences qui s’opposent à l’accès de la terre aux femmes pour qu’elles en fassent leurs propriétés au même titre que les hommes, pour leur permettre soit de mener des activités de culture ou d’élevage, etc.

Tour à tour, les membres de la délégation de l’AFJ/BF, ont présenté leur structure, ses missions ; ses domaines d’intervention et la clinique juridique qui est «un centre d’appui-conseil dont la mission est d’apporter des informations, des conseils, de l’assistance juridique aux personnes qui la sollicitent. Une clinique ouverte aussi bien aux femmes qu’aux hommes ». En général, les maux qui font l’objet de consultation sont des problèmes de famille, notamment les maux liés aux violences conjugales, mésententes conjugales, les litiges liés au foncier, etc. Point focal désigné par l’Assemblée, Mme Lingani Alékia Lidia a indiqué que sa première priorité est de demander une formation aussi bien pour les femmes que les hommes afin qu’ils puissent connaître leurs droits. «Si les femmes et les hommes connaissent leurs droits, je pense que ce que nous avons vécus de par le passé, ne va plus se reproduire et on pourra nous en sortir et Bagré sera rose », a-t-elle conclu. Selon Léontine Zombré, la particularité des problèmes soient-ils importants les uns que les autres sur l’accessibilité de ces terres aménagées et soulevés par les leaders coutumiers et religieux, réside au fait que c’est une zone aménagée par l’Etat et dont la plus grande partie est gérée par Bagrépôle.

Appliquer la loi

Il se trouve que ces terres appartiennent à leurs ancêtres et que l’Etat est venu procéder à leur aménagement. Devant les femmes juristes, les participants soutiennent que pour obtenir des parcelles pour une famille d’au moins 20 à 30 personnes, seulement 0, 50 ha, soit 1 ha est attribué à chacun. Le cas particulier de l’union des étuveuses de riz de Bagré «CONANNET » qui compte 526 femmes avec 21 groupements, a donné de la frayeur à la mission de l’AFJ. Avec une capacité d’étuvage d’environ 3000 tonnes de riz paddy par an, n’ont pas obtenu des ha en tant que groupement pour pouvoir cultiver le riz, à Bagré. «Aussi dure qu’est la loi, elle doit être appliquée. Nous allons rendre compte aux autres membres de l’association et voir dans la mesure de nos possibilités, comment aider ces groupements à obtenir satisfaction notamment des titres fonciers en bonne et due forme au regard des problèmes qui ont été répertoriés », a-t-elle conclu.

Bougnan NAON

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