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Des experts internationaux passent à la loupe le Règlement sanitaire international burkinabè

Le Faso | Burkina Faso | 12/12/2017 | Lire l'article original

La ville de Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est a abrité l’atelier d’évaluation externe conjointe de la mise en œuvre du Règlement Sanitaire International (RSI 2005) au Burkina Faso, du 4 au 8 décembre 2017. Un exercice qui a permis aux experts de formuler des recommandations pour un mieux-être du secteur sanitaire national.

Le Règlement Sanitaire International (RSI 2005), consiste à prévenir la propagation internationale des maladies, à s’en protéger, à la maitriser et à y réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique, en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux. Instrument contraignant de droit international, le RSI 2005 a été convenu par 194 pays du monde dont le Burkina Faso et est en vigueur depuis le 15 juin 2007.

Après des années de mise en œuvre, il était tout à fait nécessaire de faire un diagnostic afin d’apprécier la capacité du pays à prévenir et détecter les risques de santé publique qui peuvent se produire spontanément ou du fait d’évènements délibérés ou accidentels, et y répondre rapidement.

La représentante résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Burkina Faso, Dr Alimata Diarra/Nama, n’a pas manqué de remercier ces experts externes venus du Bénin, du Cameroun, de la France, du Mali, de la Mauritanie, du Sénégal, du Tchad, de la Sierra Leone et d’Atlanta, sur initiative de l’OMS, afin de mettre leurs riches expériences à contribution. Pour elle, cet exercice de regroupement des différents acteurs et de concertation régulière durant le processus d’évaluation va donner une nouvelle dynamique à l’indispensable collaboration intersectorielle pour l’effectivité de l’approche « Une seule Santé » en faveur de meilleures conditions d’application du RSI.

« Au terme de vos cinq jours d’échanges techniques et de visite de terrain, nous sommes heureux de bénéficier aujourd’hui des conclusions de l’évaluation », a-t-elle laissé entendre. Son vœu est que cette expertise du Burkina soit appréciée favorablement et qu’elle soit mise à contribution pour accompagner les exercices d’évaluation similaires dans d’autres pays. Selon le Chef d’équipe des experts internationaux, Pr Lo Baidy, avec son expérience, le Burkina a une capacité à détecter et à répondre de manière appropriée en cas d’épidémie. Seulement il est nécessaire de renforcer certains points à l’image de la législation existante en la matière qui peut être comblée par des textes. « Il y a un dispositif très large qui permet la mise en œuvre, mais on peut améliorer davantage », a-t-il indiqué.

Aussi, l’expert mauritanien a fait cas de la prise en charge des points d’entrée au niveau des structures sanitaires. « Il faut qu’on puisse mettre des capacités pour pouvoir contrôler les évènements qui peuvent se dérouler à ce niveau », a-t-il souligné. Un rapport de synthèse des travaux dans lequel se trouvent les recommandations sera transmis aux autorités pour une suite à donner. « On a fait un état des lieux et il faut mettre en place un plan d’action national multisectoriel pour la sécurité sanitaire au Burkina Faso », a-t-il conclu.

Au nom du ministre de la Santé, le Gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouedraogo, a remercié l’OMS et ses partenaires d’avoir permis la tenue de cette évaluation. Après des jours d’intenses communications, d’échanges, de réflexion et de partage d’expériences autour de la problématique des capacités de mise en œuvre du RSI 2005 au Burkina Faso, il n’a pas été surpris par les résultats des travaux. Pour lui, cela est un signe d’engagement commun afin d’éloigner le spectre des épidémies meurtrières de méningite qu’a connu le pays il y a quelques années ou celles de nouvelles menaces comme la fièvre hémorragique à virus Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest en 2013.

Il a rappelé que le Burkina depuis l’entrée en vigueur du RSI en juin 2007 a réalisé deux autoévaluations de ses capacités de base, assorties de l’élaboration de plan de renforcement de capacités en 2012 et 2015. Ce qui dénote du sérieux et de la volonté des autorités de prendre à bras le corps la question sanitaire.

Marcus Kouaman

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