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Telegramme228 | Togo | 05/03/2018 | Lire l'article original
Il n’y a pas mieux qu’un praticien hospitalier pour faire braquer les projecteurs sur le secteur de la santé au Togo. Co-invité de l’émission D12 de nos confrères de Pyramides Fm avec la Coordinatrice de la STT, Nadou Lawson, le porte-parole du SYNPHOT (Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo) et également Coordinateur adjoint de la STT, Dr Ati Walla est revenu sur les maux qui minent le secteur de la santé au Togo.
S’il n’épargne pas non plus le CHU de Lomé et les difficultés que rencontres les praticiens hospitaliers dans ce centre, il crève l’abcès quant à ce qui concerne les centres hospitaliers à l’intérieur du pays. Ainsi, parlant du CHU Kara par exemple, Dr Walla est écœuré de faire constater que « Le CHU Kara n’a pas le niveau d’un centre hospitalier préfectoral ».
« Pour un scanner, nos collègues sont obligés de prendre les malades dans leur voiture pour aller à Dougou dans le Bénin et revenir », révèle-t-il. Il n’y pas d’eau, pas d’alcool, pas d’ambulance médicalisée..., « c’est dans ces conditions que nous travaillons », ajoute-t-il avec amertume.
En tout cas, à son avis, il urge aujourd’hui de « marquer un arrêt et cet arrêt, c’est qu’il faut un statut particulier », sinon, « le danger est permanent ».
Il a enfin clamé sa volonté manifeste de voir le Togo se doter d’hôpital de référence.
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