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Revue de presse de Santé tropicale

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Lutte contre la tuberculose

Sidwaya | Burkina Faso | 26/03/2018 | Lire l'article original

La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose est célébrée chaque année le 24 mars. L'objectif est de faire mieux connaître au grand public les conséquences sanitaires, sociales et économiques de cette maladie et pour que de plus grands efforts soient consentis afin de mettre fin à l'épidémie mondiale de tuberculose.

Malgré les grands progrès réalisés au cours des dernières décennies, la tuberculose, responsable de 4500 décès par jour, reste la principale cause infectieuse de mortalité dans le monde. Annonce faite par l'Organisation mondiale de la santé.

Selon elle, l'apparition de formes Multi Résistantes (MR) de tuberculose représente une forte menace pour la sécurité sanitaire qui pourrait remettre en cause les avancées obtenues dans la lutte contre la maladie. C'est pourquoi, le thème de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose 2018 est : « Avis de recherche : chefs de file pour un monde exempt de tuberculose ». Cette thématique vise à susciter un engagement pour mettre fin à la tuberculose.

Et pour l'OMS, cet engagement devrait se concrétiser au niveau politique, c'est-à-dire au niveau des chefs d'État et des ministres de la Santé, mais aussi à tous les autres niveaux notamment ; les maires, les gouverneurs, les parlementaires et les dirigeants communautaires. Les personnes atteintes de tuberculose, les militants de la société civile, les agents de santé, les médecins et le personnel infirmier, les ONG et les autres partenaires devraient également prendre part à cet engagement.

Tous ces acteurs peuvent diriger les efforts entrepris, dans le cadre de leurs activités ou sur le terrain, pour mettre fin à la tuberculose. La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose permet de faire mieux connaître la maladie et de susciter un engagement politique et social en vue de progresser plus vite pour mettre fin à la tuberculose. L'année dernière, l'OMS a notifié 10,4 millions de cas de tuberculose et en 2016, la tuberculose a entraîné 1,8 million de décès dans le monde, ce qui en fait la principale cause infectieuse de mortalité à l'échelle mondiale.

Cette maladie sévit surtout dans les populations dont les droits humains et la dignité sont peu respectés. N'importe qui peut contracter la tuberculose mais la maladie touche avant tout les pauvres, les communautés et les groupes marginalisés et d'autres populations vulnérables comme les migrants, les réfugiés, les minorités ethniques, les mineurs de fond et les autres catégories de la population qui vivent et travaillent dans des environnements à risque, ou encore les personnes âgées, les femmes marginalisées et les enfants, dans de nombreux contextes, etc.

Des facteurs tels que la malnutrition, les mauvaises conditions de logement et d'assainissement, aggravés par d'autres facteurs de risque comme le tabagisme, la consommation d'alcool et le diabète, ont des conséquences sur la vulnérabilité face à la tuberculose et sur l'accès aux soins.

En outre, cet accès est souvent rendu difficile par les dépenses catastrophiques liées à la maladie, à la recherche et au maintien d'une prise en charge et à l'absence de protection sociale, qui aboutissent à une situation où pauvreté et maladie forment un cercle vicieux. La transmission de la tuberculose Multi résistante (MR) fait qu'il est d'autant plus urgent de s'occuper de ces questions.

Le Burkina Faso veut faire d'une pierre deux coups

Au Burkina Faso, la lutte a pris une dimension plus large. Il faut lutter contre la pandémie du VIH/SIDA afin de lutter contre la tuberculose, foi des autorités du département de la santé.

La tuberculose est aussi l'une de causes de morbidité les plus courantes et l'une des principales causes de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH/SIDA. Selon les statistiques sanitaires, chaque année, environ 1,7 million de personnes meurent des suites de la tuberculose, dont 230 000 VIH positifs (12%). Au Burkina Faso la prévalence de la co-infection est voisine de 20 % chez les malades tuberculeux enregistrés.

Le processus de co-infection est tout simple. D'abord, le VIH entraîne une destruction progressive de lymphocytes T CD4+ qui assurent la défense de l'organisme contre les agents infectieux, tel M.tuberculosis. Le VIH accroît la sensibilité à l'infection par M. tuberculosis et augmente par là-même le risque de s'infecter, c'est-à-dire d'héberger le bacille.

Chez un sujet déjà contaminé (porteur du bacille M. tuberculosis, mais pas malade), le risque d'évolution de l'infection (non symptomatique) vers la maladie, augmente avec l'aggravation de l'immunodéficience. Pour un individu contaminé par le VIH et M. tuberculosis, le risque de développer la tuberculose maladie est de 10% environ par an, alors que pour un individu VIH négatif ce risque est de 5 à 10% sur toute sa vie.

Dans les pays à forte prévalence du VIH, les principes de la lutte contre la tuberculose restent efficaces. Les services de santé ont néanmoins des difficultés à faire face à l'augmentation et à l'importance du nombre des cas de tuberculose dans les populations où la co-infection TB/VIH est courante.

Pour cela, tous les tuberculeux doivent bénéficier du conseil/dépistage du VIH. Il faudra à cet effet, rechercher activement la tuberculose chez toutes les Personnes vivant avec le VIH, en utilisant au moins une série simple de questions pour identifier précocement les cas suspects de tuberculose ; protéger les personnes séropositives pour le VIH d'une exposition éventuelle à la tuberculose.

Par ailleurs, le ministère de la Santé conseille de donner systématiquement une prophylaxie au cotrimoxazole à tout malade tuberculeux co-infecté par le VIH et tout patient co-infecté devra être référé pour une inscription sur une file active de PvVIH. Outre ces mesures, chaque malade co-infecté doit bénéficier d'une prise en charge globale, y compris par les ARV.

A noter également que plusieurs études ont démontré le risque de transmission de la tuberculose dans les hôpitaux, soit pour les autres patients hospitalisés, surtout s'ils sont VIH positifs, soit pour les infirmiers ou les médecins.

Les personnes infectées par le VIH sont particulièrement sensibles à la contamination par M. tuberculosis et susceptibles de développer la maladie. Le risque est maximal dans les services de soins réservés aux adultes ou dans les services de prise en charge de la tuberculose où l'on trouve de nombreux cas de TPM+.

Par Gaspard Bayala

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