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La prospérité | Congo-Kinshasa | 29/03/2018 | Lire l'article original
« Il n y a pas des moyens certains pour prévenir le cancer du sein, seulement il y a des facteurs prédisposant qui peuvent aider à contourner cette maladie », a soutenu l'une des intervenants lors de la conférence organisée au sein de l'Université Protestante au Congo (UPC) par la structure « Parlons Médecine », le 28 mars dans la salle G3 FAculté des Sciences Economiques (FASE), sous le thème « le cancer du sein ».
Trois conférenciers ont expliqué le bien-fondé de la prévention de cette pathologique qui atteint plus des femmes âgés mais, aussi, des jeunes filles... Pour détecter à temps le cancer, ont-ils dit, il faut que les femmes puissent pratiquer l'autopalpation. Une projection vidéo a été lancée pour démontrer comment les femmes doivent s'auto-palper. Dans cette salle, l'on pouvait apercevoir les étudiantes et étudiants manifestement assoiffés de recevoir les informations nécessaires sur le « cancer du sein ».
Pour éviter de souffrir du cancer du sein, quelques facteurs ont été cités comme prédisposition. Il faut s'informer s'il y a eu des présumés cas de cancer au sein de sa famille, éviter aussi le surpoids et maintenir le poids selon sa taille, faire attention de sa santé et faire de l'exercice physique pour chasser des toxines, éviter l'utilisation abusive des anti-transpirant -ces derniers contiennent les sels d'aluminium qui aide à bloquer la transpiration entrainant ainsi le cancer-, avoir une alimentation saine et équilibrée, en mangeant cinq fruits et légumes. "L'information, c'est le pouvoir que je vous communique aujourd'hui afin que vous puissiez faire attention dans l'avenir ", a déclaré Docteur Flore Diakenda, spécialiste en santé publique. Elle a ensuite demandé aux participants d'adopter le comportement zéro risque. Le conférencier Etienne Ndombe, étudiant en deuxième année doctorant médecine de la même Université, s'est attelé sur la situation des pays sous-développés où les cas de cancer sont très élevés et détecter en retard tandis que les nombres des femmes atteintes dans des pays développés sont réduits à cause du dépistage à temps et, en sus, les risques sont élevés aussi chez les femmes qui mettent au monde tard.
Il a ensuite parlé de l'évolution du cancer et au finish martelé sur l'autopalpation qui peut éviter les pires aux femmes. Le cancer des seins n'est pas une maladie incurable, pourvu qu'il soit détecté à temps avant que la patiente n'ait une tumeur qui se propage dans tout l'organe, a-t-il poursuivi. Espérance Bokesthu a étalé les différents examens, leur importance pour le traitement de la patiente atteinte. Elle a illustré avec vidéo à l'appui comment se palper les seins.
Deux méthodes sont recommandées : circulaires et du haut en bas autour du mamelon, au niveau des aisselles pincer. Dès lors que la femme remarque qu'il y a un liquide qui coule, elle doit directement consulter son médecin pour des examens approfondis. Les participants sont appelés à faire une large diffusion, car ils ont la matière et les éléments essentiels sur le cancer du sein doivent maintenant prévenir aussi les autres car cette maladie fait des ravages.
Par Alicia Phanzu
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