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Médecins : Hôpitaux en mal de spécialistes

L'Express | Maurice | 02/03/2007 | Lire l'article original

Le recrutement par l’état de 100 jeunes médecins qualifiés ne viendra pas changer la situation dans les hôpitaux. Les malades ne pourront pas s’attendre à un meilleur service. Ils passeront toujours en moyenne trois minutes devant les médecins généralistes. La raison est le manque de spécialistes pour la cardiologie et le diabète, entre autres.

Voilà trois ans que le ministère de la Santé a fermé le centre de cardiologie de l’hôpital Nehru de Rose-Belle. Les cardiaques du Sud doivent se rendre à Candos, même pour les traitements urgents. Fermé pour manque de cardiologue, le ministère ne peut trouver aucun cardiologue pour réanimer ce centre. Pourtant un Mauricien sur deux meurt de maladie cardiovasculaire. La situation est identique pour le diabète. Les hôpitaux manquent cruellement de médecins spécialistes en médecine interne pour s’occuper des diabétiques et des hypertendus. Il n’y a aucun diabétologue dans l’île.

“Il faut tout de suite une bonne douzaine de cardiologues dans les services de l’État. Malheureusement on n’en trouve pas car la spécialisation dans ce secteur est difficile et parce qu’il n’est pas facile de trouver de la place pour de telles études à l’étranger. Quand on en trouve cela coûte trop cher”, nous explique le Dr Sungkur, ex-chief medical officer du ministère de la Santé. Il parlera aussi des salaires peu attrayants offerts à ces spécialistes, raison pour laquelle plusieurs d’entre eux ont quitté le gouvernement pour travailler dans le privé où le “sky is the limit”, en ce qui concerne les salaires.

Le Dr Goordoyal, président du Medical Council tient un langage identique en ajoutant que les cardiologues étrangers, même les Indiens, ne sont pas intéressés à travailler à Maurice en raison des salaires proposés, soit environ Rs 42 000 pour un consultant et Rs 38 000 pour un spécialiste. “Dans cinq ans, la situation sera catastrophique, car plusieurs des cardiologues qui sont en ce moment dans le service public prendront leur retraite. Si on pousse l’âge de la retraite à 65 ans, on aura un répit peut-être”, nous explique le Dr Sungkur. Il préconise la formation de spécialistes à Maurice pour contourner le problème de manque de place dans les universités étrangères et le prix exorbitant de la formation.

Les docteurs Sungkur et Goordayol font aussi ressortir qu’il y a un manque aigu de spécialistes dans les secteurs suivants : cardiologie, diabétologie, médecin interne, anesthésie, gynécologie, obstétrique, ophtalmologie, cancérologie, chirurgie et neurochirurgie, entres autres.

Malgré cela, les hôpitaux sont parvenus jusqu’ici à réaliser des prouesses, explique le Dr Goordoyal. Ils ont en général une liste d’attente ne dépassant pas deux mois en moyenne pour les opérations, à l’exception de l’hôpital des yeux de Moka où la liste pour certaines opérations dépasse une année.

Conventions avec des hôpitaux étrangers

Cette situation s’explique par le manque de spécialistes pour certains types d’opération. Pour y remédier, cet hôpital, tout comme le Centre de cardiologie de Pamplemousses, font appel à des spécialistes étrangers qui viennent opérer bénévolement à Maurice.

Cette formule, mise en place à travers des conventions avec des hôpitaux ou des gouvernements étrangers, semble être un palliatif que le ministère gagnerait à généraliser en attendant de pouvoir former des spécialistes sur place. Notons que les spécialistes étrangers qui viennent opérer à Maurice s’occupent aussi de la formation des Mauriciens, à l’instar du professeur Kalangos pour la chirurgie cardiaque pédiatrique et le professeur Cyrus Tabatabay pour les opérations high tech des yeux au laser. En ce qui concerne les généralistes, le pays n’a aucun souci à se faire. L’école de médecine SSR Medical College et les pays de l’Est en forment suffisamment pour notre besoin, affirme le Dr Sunkur. Selon lui, le problème d’attente aux urgences et dans certains dispensaires est causé par l’attitude des Mauriciens, l’absence de contrôle sur la régionalisation, l’absence de centralisation des dossiers et l’absence de carnet de santé. (Voir hors texte.)

Raj JUGERNAUTH

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