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Revue de presse de Santé tropicale

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Cancer : le Linear Accelerator en panne depuis... un an

L'Express | Maurice | 28/03/2018 | Lire l'article original

Enfin un début d’explication. Car ces dernières semaines, les patients atteints de cancer ne comprennent pas pourquoi le ministère de la Santé propose qu’ils aillent se faire soigner en Inde. Le seul Linear Accelerator (LINAC) que détient le ministère ne fonctionne plus depuis mai 2017. Utilisé dans le traitement contre le cancer dans l’unité Radiothérapie (RT) de l’hôpital Candos, il avait 23 ans. Le constat de l’Audit est sans appel : l’appareil était surexploité, car il a une durée de vie de… dix ans seulement.

Le rapport de l’audit souligne que l’unité RT comprend un LINAC, deux appareils « cobalt », un simulateur X Ray et un appareil « brachytherapy ». Le coût total de ces acquisitions qui datent d’avant 2010 (le LINAC a été acheté en 1994) est de Rs 110 millions. D’ailleurs, une visite de l’Audit en 2012 indiquait déjà que le traitement fourni par l’unité RT de l’hôpital Candos était « dépassé ». Alors que depuis 1998, le consultant en charge de l’hôpital avançait qu’il était important d’acheter un second LINAC.

En août 2016, l’electron chamber de l’appareil est endommagée. Des réparations au coût de Rs 425 632 n’y changeront rien. « Ce traitement à électron était vital pour les patients car il n’existait pas de traitement de substitution. Omettre l’électron mènerait à une rechute et à des coûts additionnels… Retarder le traitement pouvait être mortel car il pourrait y avoir une métastase et le traitement serait alors limité à ce stade », peut-on lire dans le rapport. C’est alors que décision est prise d’envoyer les patients ayant besoin d’une thérapie « électron » à l’étranger. En juin 2017, les premiers patients nécessitant ce traitement spécifique sont envoyés en Inde. C’est le ministère de la Santé qui assume tous les coûts. Entre-temps, les autres patients sont transférés vers les deux autres appareils « cobalt», bien que le traitement ne soit pas approprié. Par conséquent, les files d’attente deviennent plus longues dans l’unité RT.

« L’argent pas un problème »

L’Audit ne cache pas son agacement devant cette situation. « Avec la technologie de pointe dans le monde, le service de radiothérapie à Maurice est obsolète et ce département est très en retard », note avec sévérité l’Audit. Et d’ajouter : « Contrairement aux déclarations concernant les équipements de pointe dans la santé publique, très peu a été fait pendant des années pour fournir un niveau acceptable de traitement de radiothérapie aux patients, surtout à ceux qui sont en phase terminale. »

Interrogé par l’express, le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, confirme que le LINAC a été acheté il y a plus de 20 ans. « Nous avons des problèmes à trouver des pièces de rechange. Nous avons essayé de chercher en Inde et en Afrique du Sud. Idem pour l’appareil cobalt. Il nous faut trouver la source du matériel radioactif pour pouvoir continuer à opérer la machine. On s’est tourné vers le Canada pour ça. L’argent n’est pas un problème, mais la disponibilité des pièces de rechange l’est. Entre-temps, des patients, surtout des enfants souffrant du cancer, sont envoyés à l’étranger pour des traitements. Définitivement, cela coûte plus cher à l’État, ma, mais on n’a pas le choix. »

Le ministre indique qu’il compte acheter deux appareils LINAC pour le Cancer Centre. Il compte également inclure une clause sur l’entretien de celui-ci sur une durée de cinq à sept ans. « L’exercice d’évaluation ayant été complété, on devrait retenir un soumissionnaire dans une ou deux semaines. Il pourra alors commencer le travail dans un ou deux mois. Les travaux devraient durer environ 15 mois. Rien que pour la construction d’un bunker et pour l’installation des appareils, il faut compter une durée de six mois chacun. »

Hôpital pour cancéreux : L’entrepreneur retenu dans deux semaines

Le député du MMM Franco Quirin a affirmé que la panne du simulateur en radiothérapie pénalise ceux qui doivent être traités en urgence. Anwar Husnoo a affirmé être au courant du problème. « We are not leaving behind any patient. » Le ministre a égratigné le précédent gouvernement, disant que l’appareil Linear aurait dû être déjà remplacé. Il a annoncé que dans deux semaines, les services d’un entrepreneur pour l’aménagement du nouvel hôpital pour le traitement du cancer à MedPoint seront retenus.

Des appels d’offres qui font sourciller

Des fournisseurs qui ne sont même pas reconnus par le ministère, des lacunes notées lors des évaluations ou encore des cas qui s’apparentent à des conflits d’intérêts… Autant de reproches faits au ministère de la Santé en ce qui concerne l’achat de médicaments ou d’équipements. L’acquisition de deux CT Scanners, (l’express en parle dans l’édition du lundi 6 mars) est également citée. L’Audit indique que les règlements du Public Procurement Office ont été bafoués. Nous y reviendrons.

Les médicaments coûtent plus de rs 1 milliard

Pour l’année financière 2016-2017, le ministère de la Santé a déboursé plus d’un milliard de roupies pour l’achat de médicaments. Encore une fois, l’Audit souligne qu’il n’existe pas de méthode structurée utilisée pour l’achat de médicaments. La Santé s’est aussi fait remonter les bretelles en ce qui concerne les médicaments essentiels. Car préparée en janvier 2017, cette liste n’aurait pas été prise en compte lors de l’exercice de « procurement ». De nouveaux médicaments qui viennent d’être introduits, n’ont pas pu être achetés.

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