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Revue de presse de Santé tropicale

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Lutte contre les mutilations génitales féminines

Sidwaya | Burkina Faso | 14/05/2018 | Lire l'article original

Une délégation du programme conjoint du Fonds des Nations unies pour la population(UNFPA) et du Fonds des Nations unies pour l'enfance(UNICEF) pour l'accélération de l'abandon de l'excision et des partenaires techniques et financiers (Suède), a rendu visite au Moogho Naaba et à la première Dame du Faso, le mercredi 9 mai 2018. Elle dit être venue féliciter et remercier ces deux personnalités pour le combat mené au quotidien pour l'abandon de cette pratique.

Une délégation du programme conjoint UNFPA/UNICEF pour l'accélération de l'abandon de l'excision et des partenaires techniques et financiers (Suède) séjourne au Burkina Faso. Elle est venue toucher du doigt les actions menées dans le cadre de la mise en œuvre du programme.

A cette occasion, elle est allée dans la matinée du mercredi 9 mai 2018, rendre visite au Moogho Naaba. « On est venu remercier le Moogho Naaba pour la déclaration qu'il a faite, dans laquelle, il encourageait les populations du Burkina Faso à abandonner la pratique de l'excision.

Comme vous le savez, sa voix est très importante dans tout le processus d'éradication », a expliqué la coordonnatrice mondiale du programme conjoint UNFPA/UNICEF pour l'accélération de l'abandon de l'excision, Nafissatou Diop.

Et, le Moogho Naaba de les encourager à continuer la lutte pour les combats à venir, car la route est encore longue. Après cette visite de courtoisie, le cap a été mis chez l'épouse du chef de l'Etat, Sika Kaboré, dans l'après-midi.

Là encore, ce sont des mots de remerciement qui lui ont été servis à cause de son engagement pour la bataille. En effet, selon la coordonnatrice mondiale du programme, son engagement est connu au plan mondial.

C'est pourquoi, elle a été désignée ambassadrice internationale du comité interafricain contre les pratiques néfastes. « Nous bénéficions de son soutien dans les grandes instances internationales. Voilà pourquoi, nous avons tenu à venir la remercier », a-t-elle indiqué.

Au cours de la visite, Mme Kaboré a encore réaffirmé son engagement à mettre fin à cette pratique. Pour cela, elle compte poursuivre la lutte dans les pays voisins du Burkina. Car, il arrive que des personnes traversent les frontières pour aller exciser leurs filles. Pour l'heure, avec l'ONG « Voix de femmes », un programme d'éducation sur les Mutilations Génitales Féminines (MGF).

Une fille sur 10 est excisée

« Et les résultats sont encourageants », a-t-elle affirmé. A cela, s'ajoute, le groupe d'actions et de lobbyings des femmes de ministres dénommé : « galop » à l'image du galop de cheval en vue de mener des actions fortes pour l'abandon de la pratique. Ces actions ont porté des fruits. Parce que, « le taux de prévalence des filles de 0 à 14 ans excisées est passé de 13,3% en 2010 à 11,3% en 2015.

Alors, nous constatons une baisse grâce à la synergie d'actions », a souligné la secrétaire permanente du conseil national de lutte contre la pratique de l'excision, Rachel Badolo. A écouter Mme Diop, c'est un énorme progrès. Le Burkina sert donc d'exemple pour la plupart des pays de la sous-région, mais aussi des pays d'Afrique.

« Partout, où nous allons, nous ne manquons jamais de rappeler l'exemple, le courage pour la mise en application de loi contre l'excision dans le Pays des Hommes intègres, y compris l'engagement des leaders traditionnels, religieux, de la société civile et du gouvernement. Un effort national louable qui est en marche depuis plusieurs années pour éliminer cette pratique. Ce pays va atteindre l'objectif zéro cas d'excision avant 2030 », a précisé la coordonnatrice.

Le représentante des PTF, Susanna Jason Landin a félicité le Burkina pour tous ses efforts et souhaite que d'autres pays emboîtent le pas. Le programme a été mis en œuvre depuis 2008 dans 17 pays.

Il est à sa 3e phase. La première responsable du programme a invité la première Dame du Faso à assister au conseil des droits humains qui passe la résolution des (MGF) dans le mois de juin et à participer à la conférence de l'Union africaine sur la thématique , qui se tiendra dans la dernière semaine du mois d'octobre.

Par Fleur Birba

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