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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 04/06/2018 | Lire l'article original
L'information a été livrée, le 2 juin, par le ministère de la Santé et de la population, dans son bulletin quotidien sur l'évolution de la maladie. Au total, cinquante-trois cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont trente-sept confirmés, treize probables et trois suspects.
Des prélèvements faits sur des cas suspects révèlent que cinq échantillons ont été négatifs, à savoir deux à Bikoro, un à Iboko et deux autres à Wangata. Les analyses épidémiologiques ont permis d'identifier des contacts qui vivent dans les zones de santé voisines à Bikoro et Iboko. Ces contacts sont suivis et ont été conseillés de limiter leurs mouvements durant toute la période de suivi qui est de vingt et un jours.
Dans la province de l'Equateur, le ministère de la Santé publique, avec l'appui des partenaires dont l'Unicef, l'Organisation mondiale de la santé et Médecins sans frontières (MSF), mène plusieurs interventions pour arrêter la circulation du virus Ebola dans la région. Parmi ces interventions, il y a la vaccination lancée depuis le 21 mai dernier par le ministre de la Santé publique, le Dr Oly Ilunga. Mille cent douze personnes ont été vaccinées, dont cinq cent soixante-sept à Mbandaka, deux cent soixante-neuf à Bikoro et deux cent soixante-seize à Iboko. La ceinture de vaccination à Mbandaka a été bouclée parce que toutes les personnes cibles, à savoir les professionnels de santé, les contacts des cas confirmés et les contacts des contacts, ont été vaccinées.
Selon MSF, le vaccin Ebola (rVSVDG-ZEBOV-GP), encore à l'essai parce que non homologué, est l'une des composantes de la stratégie globale pour contenir l'épidémie. Il est donc utilisé dans le cadre d'un protocole d'étude qui a été approuvé par les autorités nationales, le Comité éthique à Kinshasa et le Comité éthique de MSF. Ce protocole définit à qui, quand et comment le vaccin doit être administré.
Concernant son administration, le document de MSF fait savoir que « les participants reçoivent toutes les informations sur le vaccin avant de donner leur consentement. Ensuite, ils feront l'objet d'un suivi attentif pendant un certain temps. La participation est volontaire et la vaccination gratuite ".
Par Blandine Lusimana
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