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Sidwaya | Burkina Faso | 13/09/2018 | Lire l'article original
La Direction de la Prévention et du Contrôle des Maladies non transmissibles (DPCM) avec l'appui de l'ONG Light for the world international a validé, le plan de développement des ressources humaines en santé oculaire, au cours d'un atelier, le jeudi 13 septembre 2018, à Ouagadougou.
Le Burkina Faso est en manque de ressources humaines en santé oculaire alors que les problèmes de vision au sein de la population ne font qu'augmenter. Pour preuve, les statistiques de la Direction de la Prévention et du Contrôle des Maladies non transmissibles (DPCM) révèlent que le pays dispose de moins de 40 médecins ophtalmologistes pour une population estimée à environ une vingtaine de millions d'habitants. Et ces ressources humaines, en plus d'être insuffisantes, sont très mal réparties.
« La majorité du personnel est concentrée dans les grandes villes notamment Ouagadougou et Bobo-Dioulasso alors que les régions comme celles du Centre-Sud et du Sud-Ouest ne disposent même pas d'au moins un médecin spécialiste », a regretté le Dr Paulin Somda, coordonnateur du programme national de lutte contre les maladies non transmissibles. Pour résoudre ce problème, les acteurs du domaine, sous la coordination de la DPCM, ont élaboré en novembre 2017, un projet de plan de développement des ressources humaines en santé oculaire qui a été validé, au cours d'un atelier, le jeudi 13 septembre 2018, à Ouagadougou.
Selon le Dr Somda, ce document est très important en ce sens qu'il va permettre de mieux planifier le recrutement et la répartition du personnel de santé oculaire. L'une des recommandations de ce plan est de recruter une trentaine d'infirmiers et de médecins en santé oculaire par an au lieu d'une dizaine comme c'est le cas actuellement. Toute chose qui devrait permettre de disposer d'au moins un infirmier spécialisé dans chaque district sanitaire et d'un médecin spécialiste dans chaque région du Burkina. De l'avis du Dr Somda, cette recommandation peut très rapidement être mise en œuvre car, il y a des partenaires qui disposent des ressources financières nécessaires et qui sont prêts à accompagner l'Etat dans la formation des ressources humaines compétentes.
Au nombre de ces partenaires, on peut citer l'ONG Light for the world qui a, par la voix de son représentant national adjoint, Etienne Bagré, réaffirmé son engagement à soutenir le ministère de la Santé dans sa dynamique de développement des ressources humaines en santé oculaire à travers l'octroi de bourses de formation en ophtalmologie. Le seul obstacle qui peut se présenter, selon Dr Somda, est l'absorption de ce personnel par la Fonction publique. Car, a-t-il poursuivi, le rôle des partenaires techniques et financiers se limite à la formation. Il revient maintenant à l'Etat, après la formation, de récupérer ce personnel pour l'employer dans les structures sanitaires publiques. C'est en cela qu'il a salué la mise en place du plan de développement des ressources humaines qui va, à l'en croire, permettre de trouver des solutions à toutes ces difficultés.
Par Nadège Yameogo
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