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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 22/10/2018 | Lire l'article original
La maladie à virus Ebola qui sévit dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC), notamment dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, a atteint la barre de 200 cas confirmés dont 117 décès, renseigne le communiqué du Ministère de la Santé publique parvenu, dimanche 21 octobre à la rédaction de Lepotentielonline.net.
Selon le ministère de la Santé qui pilote les activités de l'épidémie à virus Ebola sur le terrain, plus de 230 cas de fièvre hémorragique ont été signalé dans la région, dont 200 confirmés, 117 sont décédés et 61 sont guéris. « Les autres sont hospitalisés dans les différentes dans les différents Centres de traitement d'Ebola (CTE) installés », indique l'autorité sanitaire dans un communiqué.
Parmi les 200 cas confirmés, il sied de noter que 93 ont été rapportés dans la ville de Beni, nouvel épicentre de cette pandémie partie (le premier août dernier) de la bourgade de Mangima avant de se répandre vers les localités ou villes de Beni, Butembo, Oicha, Masereke, Kalunguta et Musienne (Nord-Kivu).
Eu égard à cette propagation dudit virus, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que l'épidémie d'Ebola a déjà fait 152 morts dont 117 parmi les cas confirmés, est très « préoccupante », mais ne constitue pas « pour l'instant » une urgence sanitaire de portée internationale.
Il importe de préciser que la ville de Beni fait depuis plusieurs semaines à un pic de nouveaux cas à cause de la résistance communautaire à la riposte. Car, la population ne voulait pas collaborer avec les équipes sanitaires œuvrant dans cette région.
Par ailleurs, dans la ville de Butembo, après l'inhumation de digne et sécurisé d'un homme décédé d'Ebola, la semaine dernière, un groupe de 22 jeunes ont exhumé le corps et ouvert le sac mortuaire, d'après le Ministère de la Santé. Influencés par les rumeurs circulant dans leur quartier, ces jeunes voulaient vérifier qu'aucun organe n'avait été prélevé sur le cadavre par les équipes de riposte.
En ouvrant le sac mortuaire et en y mettant les mains, ils se sont retrouvés en contact direct avec les fluides corporels sortant du cadavre. Et lendemain, ils ont accepté tous de se faire vacciner, rapporte la même source.
Le Ministère de la Santé publique a mis en place un nouveau plan de riposte dans le but de mettre fin à l'épidémie d'ici fin novembre 2018, rappelle-t-on. Ainsi, le gouvernement congolais s'est engagé mordicus avec ses partenaires en vue de poursuivre les activités de riposte contre cette pandémie.
Par Hervé Ntumba
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