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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 06/11/2018 | Lire l'article original
La première partie des assises sur le financement de la santé en général, et de la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents intitulée : « Sonner la charge. Utilisation et mobilisation de ressources nationales pour accélérer la progression vers les Odd3+ », s'est ouverte hier, en présence du chef de l'État du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Il était l'invité d'honneur de ces assises, avec un statut de coorganisateur avec le gouvernement norvégien, le groupe de la Banque mondiale, et la fondation Bill & Melinda Gates.
Engagé dans le mécanisme de financement mondial beaucoup plus longtemps, ce pays a réalisé des performances intéressantes en parvenant à accroître substantiellement la part dévolue au financement de la santé dans son budget national. Soit près de 12% pour un objectif de 15% qu'il s'est fixé.
Et le Président du Burkina Faso n'entend pas renoncer à atteindre cet objectif, du reste, c'est qu'il a déclaré à l'ouverture de cette première journée.
La première prise de parole de la Côte d'Ivoire a eu lieu l'après-midi au cours du panel 3, articulé autour de trois questions essentielles: « Comment les partenaires au développement mondiaux peuvent-ils soutenir plus efficacement les ambitions de développement de système de santé des pays ? »,
« Quels sont les défis et opportunités pragmatiques et efficients dans la transition du financement externe ? », et « quelles sont les opportunités pour des financements innovants en faveur de ces ambitions ? ».
Ce fut l'occasion pour le ministre ivoirien de la Santé, Dr Eugène Aka Aouélé, de faire l'état des lieux du système de santé de la Côte d'Ivoire, de parler des acquis et des perspectives.
« Le secteur de la santé a payé un lourd tribut aux conflits que le pays a traversé au cours de la décennie 2000 », a-t-il souligné en avant-propos.
Depuis, il y a eu d'excellentes initiatives et des réformes pour améliorer la situation, mais la reprise a été lente, a poursuivi le ministre ivoirien. Le gouvernement poursuit ses efforts dans un contexte de rareté des ressources.
Un engagement fort a été pris de mettre en œuvre un programme de construction d'infrastructures et de fourniture d'équipements, pour un investissement total d'environ de 755 milliards de FCFA (soit 1,373 milliard de dollars) d'ici 2020.
Mais le gouvernement est conscient que pour atteindre ses objectifs, il faudra renforcer l'efficacité des dépenses d'investissement dans le secteur de la santé.
« En Côte d'Ivoire, le défi consiste à s'assurer que les ressources sont effectivement dépensées au niveau des établissements de premier contact où la plupart des interventions sont réalisées.
C'est le principal but du dossier d'investissement que nous développons actuellement avec l'appui du Gff », a expliqué Eugène Aka Aouélé.
Par David Ya
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