L’Agence Nationale de Recherche sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS) a organisé, une conférence publique, le mardi 6 novembre 2018 à Ouagadougou. L’activité entre dans le cadre de la célébration des 10es journées scientifiques de l’agence.

L’élimination du SIDA et des hépatites virales au Burkina Faso préoccupent des chercheurs burkinabè et français qui se sont réunis à Ouagadougou, du 5 au 7 novembre 2018 à l’occasion des 10es journées de l’Agence nationale de recherche sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS). Au nombre des activités de l’événement, il y a eu une conférence publique, le mardi 6 novembre 2018. Le directeur de l’ANRS, Pr François Dabis, a laissé entendre que la conférence a permis de faire le bilan des activités et de dégager des perspectives pour le bon fonctionnement de l’agence. A l’en croire, l’élimination du VIH au Burkina Faso est aujourd’hui de la science-fiction, parce qu’il n’y a pas de piste sérieuse sur le sujet. Par contre, a-t-il indiqué, il y a encore de l’espoir de pouvoir éliminer la maladie chez certains enfants atteints. Pour ce qui est de l’état d’avancement des recherches au pays des Hommes intègres, le coordonnateur du site de l’ANRS, Dr Dramane Kania, a souligné que le Burkina est sur une bonne voie de l’élimination de l’hépatite. Avec pour thème, « La recherche face aux défis de l’élimination du VIH et des Hépatites dans le contexte burkinabè », les journées scientifiques permettront aux experts des deux domaines d’échanger avec les autorités sanitaires du Burkina Faso et de présenter les principaux résultats des recherches.

Hadofini Clotilde BICABA

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