Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 09/11/2018 | Lire l'article original
Le Master de la spécialité vient d'être lancé à la faculté de Médecine et des Sciences pharmaceutiques. La faculté de Médecine et des Sciences pharmaceutiques de l'université de Douala (Fmsp) vient d'être dotée d'un laboratoire de chirurgie laparoscopique.
Un outil de pointe inauguré le 30 octobre 2018, en présence notamment du Sg des services du gouverneur, Thiery Ki-nou Nana, du recteur, François-Xavier Etoa, du recteur de l'université Libre de Bruxelles (ULB) Yvon Englert, du 5e adjoint au délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Gilbert Ndouka.
Le doyen de la Fmsp, Pr. Abel Sone Mouelle, a rappelé que cette faculté est le deuxième pôle de formation du personnel médical du Cameroun, avec 532 médecins formés depuis 2013, et le premier pôle dans le domaine de la pharmacie, avec 261 pharmaciens formés depuis 2014.
Pour ce qui est du master en Laparoscopie, 17 apprenants sont en formation depuis un an, et terminent en 2019. Selon le doyen, cette inauguration est un moment solennel, un temps fort dans la relation qui lie la faculté à l'université Libre de Bruxelles.
Le Pr. François-Xavier Etoa exprimera pour sa part « un sentiment de très grande satisfaction, parce que ça a été un projet de longue haleine ».
On apprendra que par le passé, il y avait des formations ponctuelles. « Avec les formations ponctuelles, il fallait faire venir des chirurgiens d'Europe et par la suite aller en Europe poursuivre le stage. Cela revenait plus cher, notamment pour les apprenants ».
Le recteur ajoute que la formation est un peu spéciale, « parce qu'on fait l'approche par compétences. On n'apprend pas à un chirurgien juste l'opération, mais d'abord à être un bon médecin. Le fait de bénéficier de cette formation sur place permet aux chirurgiens d'opérer directement un patient »..
Précisons que pour ce type d'intervention, le chirurgien n'aura plus besoin d'ouvrir son patient comme par le passé : juste une petite entaille avec un bistouri, puis on introduit l'appareil pour conduire l'opération. Et de longs jours d'hospitalisation ne sont plus nécessaires.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux