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Introduction de l'autotest dans le dépistage du VIH - La région de Thiès enrôlée

Sud Quotidien | Sénégal | 07/12/2018 | Lire l'article original

Après la phase-test consistant à mesurer le degré d'acceptabilité de l'autotest du VIH/Sida dans une partie de la population sénégalaise, la région de Thiès sera enrôlée dans le projet qui va durer trois ans et qui démarre en mars 2019.

Une région à l'image de celles de Dakar et Ziguinchor qui avaient abrité la phase-test et où la prévalence du VIH demeure inquiétante.

Les journées scientifiques du Sida au Sénégal qui ont vécu (du 03 au 05 décembre à Dakar) ont été l'occasion pour les acteurs de faire la communication sur cet outil qui vient renforcer le dispositif de dépistage.

« A l'image du test de grossesse, l'autotest du VIH Sida est un test salivaire et la personne peut se l'auto-appliquer et cela a été le succès de l'acceptabilité », renseigne d'ailleurs le directeur de Enda-Santé, Daouda Diouf, qui a piloté la phase-test du projet.

Et de poursuivre : « beaucoup pensent que parce que le test se fait par la personne concernée et que c'est dans la bouche que c'est anodin mais cela reste toujours un test de dépistage du VIH ». Pour le projet qui démarre en 2019, l'objectif reste, selon le bailleur, de distribuer pour le Sénégal environ 70 mille tests.

Selon le docteur Ranata Diallo de Atlas Sénégal, les populations clés et celles qui exercent dans la clandestinité restent les cibles principales. « Nous passons par les personnes qui se reconnaissent comme population clé pour atteindre les autres qui sont cachées. Actuellement, nous allons commencer avec le test salivaire.

Maintenant si le test est réactif, il faut aller dans un centre de santé pour faire la confirmation », a-t elle fait savoir. Le budget pour les trois pays (Sénégal, Côte d'Ivoire et Mali) où ledit projet sur l'autotest sera déroulé est estimé à 15 millions de dollars soient 7,5 milliards de nos francs, y compris la recherche.

Ainsi, avec ce nouvel outil de dépistage, les acteurs de la riposte pensent que ces trois pays vont aller à l'atteinte du premier 90. « On a espoir mais ce n'est pas une seule personne qui va y arriver. Il faut qu'ensemble, on s'adapte aux réalités du pays.

Il y a beaucoup d'obstacles à lever, la stigmatisation, la discrimination. Nous devons réfléchir sur comment nous allons lutter, y arriver parce que c'est un facteur important », a déclaré docteur Diallo.

Les journées scientifiques du Sida au Sénégal ont révélé par ailleurs qu'après la phase-test consistant à mesurer le degré d'acceptabilité de l'autotest du VIH/Sida dans une partie de la population sénégalaise, la région de Thiès sera enrôlée dans le projet qui va durer trois ans et qui démarre en mars 2019.

A l'image des régions de Dakar et Ziguinchor, celle de Thiès avait abrité la phase-test de ce nouvel outil de lutte contre le Sida et est par ailleurs une région où la prévalence du VIH demeure inquiétante.

Croisade contre le sida : L'urgence de revoir la communication chez les jeunes

Pour le directeur d'Enda santé Daouda Diouf, Il y a de nouveaux défis à relever dans la prise en charge des jeunes concernant le VIH-Sida. « C'est une question beaucoup plus importante qui pose les difficultés de prise en charge. Il y a dix voire 15 ans, on avait beaucoup communiqué sur le sida et on avait des programmes accrus de prévention.

Depuis un certain temps, on a un peu ralenti et il faudrait recommencer pour atteindre beaucoup plus de jeunes », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : « Il y a une catégorie de la population qui sont les adolescents jeunes qu'il faut atteindre d'autant qu'il y a les nouveaux canaux de communication comme les réseaux sociaux ».

L'aspect juridique demeure aussi un frein dans le dépistage concernant les jeunes. De ce fait, pour atteindre ces cibles, le directeur d'Enda Santé préconise qu'on réfléchisse au Sénégal et à l'image de la Côte-d'Ivoire à comment faire baisser l'âge même du jeune pour faire l'autotest à 16 ans.

« Etre mineur n'exempte pas d'avoir le VIH/Sida et nous avons des barrières juridiques qui ne permettent pas de dépister les mineurs. Il faut revoir à la baisse l'âge.

Mais cela doit être encadré. Toucher les jeunes, c'est les préserver, il faut qu'on s'entende parce que qu'on a une fenêtre pour éradiquer le Sida si on touche la cible jeune », a-t-il.

La démédicalisation, une réalité dans la lutte contre le Sida

Des acteurs appelés des médiateurs au sein des groupes vulnérables ont été formés pour porter le dépistage au niveau de leurs pairs.

Ces derniers peuvent organiser des séances de dépistage, porter secours au sein de la communauté afin de réduire la prévalence du Sida au niveau national mais aussi chez les personnes clés.

« Nous avons été formés pour la démédicalisation. Nous allons dans les coins susceptibles d'abriter les groupes vulnérables pour leur apporter les soins, faire le dépistage et en plus du suivi », a renseigné un médiateur des hommes ayant des relations sexuelles avec un homme.

Par Denise Zarour Medang

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