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Revue de presse de Santé tropicale

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La méningite fait des ravages dans quatre pays d'Afrique sub-saharienne

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 19/03/2007 | Lire l'article original

La méningite continue à faire des ravages en Afrique sub-saharienne, notamment en République démocratique du Congo, en Ouganda, au Soudan et au Burkina Faso. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette épizootie, qui sévit généralement en période de saison sèche dans la «ceinture de la méningite», s'étend du Sénégal à l'Ethiopie et recouvre une aire dont la population est estimée à 300 millions d'habitants. Au total 15 595 cas, dont 1 670 décès, ont été enregistrés et communiqués à l'OMS. Les échantillons prélevés montrent que ces cas ont été causés par Neisseria miningitidis sérogroupe A, le plus commun en Afrique.

En République démocratique du Congo, 730 cas et 84 décès ont été enregistrés. Dans le sud du Soudan, notamment dans neufs des dix Etats, 6 946 cas dont 430 décès ont été signalés. Au Burkina Faso, 4 958 cas dont 432 décès ont été enregistrés, tandis qu'en Ouganda, 2 961 cas dont 105 décès, ont été répertoriés, alors même que la campagne de vaccination contre la maladie se poursuit dans le pays.

En raison de la gravité de l'épidémie, le Groupe de coordination international (ICG) pour la fourniture de vaccins contre la méningite épidémique mis en place par l'OMS après les pics de 1995-1996 a mobilisé d'énormes moyens pour contrer son avancée. Il a fourni 8 millions de doses de vaccin, dont 5 millions sont disponibles pour faire face à ce fléau. L'OMS est présente dans tous les pays touchés, en aidant à la surveillance et aux mesures de lutte contre la maladie Avec le concours de ses partenaires, l'organisation a fourni des médicaments pour la prise en charge des cas, ainsi que des fournitures d'urgence et un soutien technique pour combattre et gérer les flambées épidémiques.

Au niveau des pays concernés par la pandémie, des campagnes de vaccination de masse ont été organisées par les autorités nationales en collaboration avec l'OMS, Médecins sans frontières (MSF), le Service médical international et d'autres ONGs présentes sur le terrain, avec l'appui de l'UNICEF, de l'OCHA, du Service humanitaire de la Commission européenne (ECHO).
La transmission de la Neisseria miningitidis est facilitée par la promiscuité dans laquelle vivent les familles et par les déplacements de population. Les Etats ont opté pour la surveillance épidémiologique renforcée comme moyen sûr pour éradiquer l'épidémie ainsi qu'une prompte prise en charge des cas à l'aide de chloramphénicol en suspension huileuse.

Dans cette même optique, l'OMS et ses partenaires ont recommandé de réagir en vaccinant massivement les groupes à risque, en général des sujets âgés de 2 à 30 ans. On estime qu'une campagne de vaccination de masse, mise en oeuvre rapidement peut prévenir 70 % des cas. Un vaccin conjugué, amélioré et abordable attendu d'ici 2010 devra assurer une protection de plus longue durée.

Notons que plusieurs bactéries différentes sont à l'origine de la méningite, mais la Neisseria miningitidis est celle qui provoque de grandes épidémies et agit le plus dans plusieurs pays. Ces bactéries sont transmises de personne à personne par des gouttelettes de secrétions respiratoires ou de la gorge : embrasser quelqu'un, éternuer ou tousser, vivre dans des conditions de promiscuité (recrues militaires, étudiants), partager les ustensiles de vaisselle, facilite la propagation de la maladie. La période moyenne d'incubation est de 4 jours dans une fourchette de 2 à 10 jours.

Les symptômes les plus communs sont une raideur du cou, une forte fièvre, une sensibilité à la lumière, une confusion mentale, des maux de tête et des vomissements. Même en cas de diagnostic précoce et de mise en oeuvre d'un traitement approprié, la maladie est mortelle dans 5 à 10 % des cas, généralement entre 24 et 48 heures après l'apparition des symptômes. La Neisseria miningitidis n'infecte que les humains. Il n'existe pas de réservoir animal. La méningococcie a été décrite pour la première fois en 1805, lorsqu'une flambée a balayé la ville de Genève en Suisse.

Nestor N'Gampoula

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